Accra, la capitale ghanéenne, s’apprête à devenir l’épicentre du mouvement panafricain en accueillant la Conférence internationale des forces progressistes panafricaines. Cet événement majeur, qui se tiendra les 18 et 19 novembre au symbolique mausolée Kwame Nkrumah, réunira plus de 200 délégués issus de 57 pays d’Afrique, des Caraïbes, et de la diaspora noire mondiale. Cette rencontre revêt une importance historique, marquant le 80e anniversaire du Congrès panafricain historique, avec pour objectif de forger une vision commune renouvelée de l’autonomie et de la dignité du continent et de ses descendants.
Placée sous le thème éloquent « De la mémoire historique à la justice économique et politique », la conférence abordera de front les réalités les plus pressantes auxquelles l’Afrique est confrontée aujourd’hui. Les discussions porteront notamment sur l’urgente demande de réparations pour les injustices historiques, l’établissement d’une véritable indépendance économique du continent, et la lutte essentielle contre les nouvelles formes de dépendance qui entravent la pleine souveraineté des nations africaines. Les délégués s’engageront dans des échanges stratégiques visant à traduire les idéaux panafricains en politiques concrètes.
L’ambition de cette conférence ne s’arrêtera pas aux débats. Elle est attendue pour produire des résultats tangibles qui façonneront l’avenir du mouvement. Le sommet vise à établir un cadre stratégique clair pour garantir la souveraineté et la prospérité de l’Afrique. L’aboutissement de ces deux jours de réflexion sera l’adoption solennelle de la Déclaration d’Accra, un document fondateur qui formalisera la vision stratégique et les engagements communs de tous les délégués, scellant une feuille de route pour les actions progressistes à venir.