Le président ghanéen John Dramani Mahama a officiellement lancé mercredi à Accra le programme « Un million de codeurs », une initiative ambitieuse visant à former massivement les jeunes aux compétences numériques.
Depuis son arrivée à la tête du Ghana, John Dramani Mahama n’a cessé de multiplier des initiatives économiques pour son pays. Des réformes qui visent bien entendu à remettre le pays à niveau alors qui croupissait sous le poids de la dette.
C’est dans cette optique que le président ghanéen a lancé officiellement mercredi à Accra un programme _ »Un million de codeurs »_ qui vise à doter les populations ghanéennes des compétences nécessaires qui permettront de dynamiser l’économie et de créer des emplois décents. _ »Il ne s’agit pas simplement d’une promesse de campagne tenue. C’est un pilier stratégique de notre Agenda de Réinitialisation du Ghana, conçu pour doter les Ghanéens des compétences numériques essentielles pour la vie et le travail au 21e siècle. »_ va indiquer le Président du Ghana.
Alors qu’il prononçait le discours du lancement officiel de cette initiative, le président Mahama a relevé son importance pour l’avenir économique du pays. _ »C’est une démarche intentionnelle vers la construction d’une économie basée sur la connaissance et l’innovation, où notre plus grande ressource – notre peuple – est équipée pour créer des solutions, générer des emplois et être compétitive à l’échelle mondiale »_ souligne le président Mahama.
Notons que, le présent programme s’inscrit dans le cadre plus large de la stratégie de développement numérique du Ghana, qui vise à positionner le pays comme un hub technologique en Afrique de l’Ouest. Rappelons dans le cadre du boost de l’économie ghanéenne, John Dramani Mahama a organisé les 3 et 4 mars 2025, le dialogue économique national.
Depuis son investiture le 7 janvier, le gouvernement Mahama a pris des mesures d’austérité, réduisant les dépenses publiques et limitant l’endettement mais aussi, inciter à des actions de développement et de relance économiques.
*Le récit de Fon Nwaha*