L’organisation de gestion des catastrophes du Ghana a indiqué que 27000 personnes ont quitté leurs maisons dans le Sud-Est du Ghana le 17 octobre, suite aux inondations causées par plusieurs jours de pluies qui ont entrainé le débordement de deux barrages hydroélectriques. Bien que l’opposition dénonce la mauvaise gestion de la catastrophe, le gouvernement rassure que la situation est sous contrôle.
27 000 personnes ont quitté leurs maisons dans le Sud-Est du Ghana, à la demande des autorités. L’organisation de gestion des catastrophes du Ghana (NADMO) a indiqué que cela fait suite aux inondations provoquées par de nombreuses pluies qui ont entrainé le débordement de deux barrages hydroélectriques : Akosombo et Kpong. Seji Saji, le chef adjoint de la NADMO précise que les déplacés sont en lieu sûr. Principalement des femmes et des enfants. Il se pose un besoin d’eau, de nourriture et de médicaments. L’organisme en charge de gérer les catastrophes et le gouvernement y travaillent. La marine ghanéenne a annoncé avoir secouru plus de 8000 habitants coincés à cause de la montée des eaux.
Dans les communes, les agriculteurs et les pêcheurs en détresse ont vu leurs activités perturbées. Ils se sont retrouvés sans eau, ni électricité ; et des champs complètement détruits. Des écoles non plus ne sont pas épargnées, elles ont été fermées.
L’opposition a dénoncé ce qu’elle a qualifié de « mauvaise gestion » de la catastrophe de la part de l’Etat. Critique balayée par Nana Prempeh, le directeur général de l’agence nationale de gestion des catastrophes. Les opérations de sauvetages se poursuivent, et le président Nana Akufo-Addo a mis en place un comité pour coordonner les efforts de sauvetages.
En définitive, bien qu’aucun décès n’a encore été enregistré, il s’agit des pires inondations que la région a enregistrées depuis au moins l’an 2010.