Malgré l’absence des principaux chefs séparatistes, le « Grand dialogue national » s’est ouvert le 30 septembre 2019 au Cameroun. À l’ouverture de ces assises nationales, quelques jeunes présentés comme des ex-combattants séparatistes repentis ont plaidé pour la paix au Cameroun.
La violence, un comportement à réprimer. Le gouverneur de la région du littoral Samuel Dieudonné Ivaha Diboua refuse que la terreur dresse son lit dans son unité de commandement.
En effet, les évènements survenus entre jeudi 31 octobre et samedi 2 novembre 2019, à New Bell, dans l’arrondissement de Douala II n’ont aucun lien avec un conflit entre communautés comme ont pensé certains. Des groupes de jeunes armés de machettes et autres armes blanches ont agressé les populations de Nkololoun, chefferie Bonapriso etc. Tout serait parti d’une dispute autour d’une jeune fille habitant le quartier Ngonsoa. Celle-ci entretient des relations amoureuses avec deux jeunes. Le jeune homme vivant au quartier Haoussa serait venu rendre visite à sa copine à Ngonsoa et l’aurait trouvé en galante compagnie. Une dispute va éclater et se terminer en bagarre où le vaincu retournera dans son quartier chercher du renfort.
Au cours d’une réunion de crise convoquée le dimanche 03 octobre 2019, au cercle municipal de Douala II, le patron du littoral a précisé qu’ « il n’y aucun affrontement intercommunautaire à New Bell » avant de poursuivre que « des dispositions ont étés prises pour que cela ne se reproduise plus » Cette rencontre tenue dans le but de faire régner l’ordre et la discipline a porté des fruits car aujourd’hui, le calme règne à présent dans ce secteur. Les activités ont normalement repris même si certains habitants avouent vaquer à leurs occupations la peur au ventre.