Suite à la demande formulée par l’Afrique du Sud auprès de la cour internationale de justice contre Israël pour son offensive à Rafah, les juges ont ordonné le 24 Mai à l’Etat hébreux de mettre fin à son offensive militaire au gouvernorat de Rafah, dans la bande de Gaza et de faciliter l’accès immédiat à l’humanitaire.
La cour internationale de justice a ordonné à Israël de stopper avec effet immédiat ses opérations militaires à Rafah dans la bande de Gaza et surtout d’y faciliter urgemment l’acheminement de l’aide humanitaire.
La CIJ réagissait ce jour a la nouvelle saisine introduite il y’a quelques semaines par l’Afrique du sud demandant aux juges d’imposer des sanctions à Israël pour ce que Pretoria qualifie de génocide commis par l’Etat hébreux.
Avec 13 voix pour et 2 contre, les juges de la CIJ ont demandé à Tel Aviv de maintenir ouvert le point de passage de Rafah entre l’Égypte et Gaza, et de garantir l’accès, « sans entrave » dans l’enclave à toute commission d’enquête ou autre mission d’investigation mandatée par les Nations unies.
Rappelons que le 28 mars déjà, la Cour internationale de justice de La Haye avait ordonné à Israël de faciliter « de toute urgence » l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza. Toutefois, les ordonnances de la CIJ restent des mesures juridiquement contraignantes sans véritable moyen de les faire appliquer.
Par ailleurs, notons que cette injonction de la plus haute juridiction intervient quelques jours après la demande de mandat d’arrêt formulée par le procureur de la cour pénale internationale contre le premier ministre israélien et son ministre de la défense et contre des dirigeants du Hamas.