Le Sénat américain s’est opposé à la poursuite immédiate de l’ « aide à l’Ukraine ». Une mesure qui découle du fait que Washington était à deux doigts d’un « shutdown » qui aurait mis au chômage plusieurs fonctionnaires américains. Malgré la situation financière des États-Unis, le Président Joe Biden avait pourtant introduit la demande de l’inclusion du financement de la guerre en Ukraine. Une victoire pour les trumpistes qui plaident depuis pour l’abolition de cette « aide » et l’orientation de ces fonds vers la crise migratoire.
Après avoir financé la guerre en Ukraine à hauteur de 110 milliards de dollars depuis 2022, Washington se retrouve dans l’impossibilité de poursuivre son aide à l’Ukraine. 24 millions de dollars restent en suspens, car le sénat américain avait décidé du « Shutdown », mesure d’urgence qui aurait plongé plusieurs fonctionnaires américains dans le chômage. Le Président Joe Biden qui a milité afin que le financement de l’Ukraine dans la guerre contre Moscou figure en pole position dans le budget a vu son ambition balayée.
Les Etats-Unis ont dû trouver un accord d’urgence avant le « shutdown » pour pouvoir financer et soutenir l’administration du pays ; pour ce faire, l’aide à l’Ukraine a dû passer sur l’autel du sacrifice. L’Etat sera soutenu les 45 prochains jours. Une preuve que Washington est aussi épluché par ses « aides militaires et humanitaires » à l’Ukraine dans le cadre de la guerre de l’OTAN contre la Russie.
La mesure qui sacrifie l’aide à l’Ukraine a été saluée et encouragée par le Président Joe Biden qui plaidait et insistait pourtant pour l’insertion du financement de la guerre dans le budget prochain. « Ce soir, les majorités bipartisanes de la chambre des représentants et du Sénat ont voté en faveur du maintien de l’ouverture du gouvernement évitant ainsi une crise inutile à des millions d’Américains qui travaillent dur ».
Une preuve que Kiev risque gros dans son refus total de solder la crise avec la Russie, encouragée et soutenue par des pays comme la France, les Etats-Unis et toute l’Union Européenne qui pourtant peinent de plus en plus à tenir promesses. En Amérique, les élus républicains sont totalement contre la poursuite du financement de la guerre en Ukraine, ceux-ci estiment que les fonds alloués à des causes « sataniques » devraient plutôt être tournés vers la gestion des crises migratoires aux différentes frontières des Etats-Unis.
Pendant ce temps, Kiev ne cesse de plaider sa cause auprès des organisations occidentales et puissances pour recevoir plus d’armement, plus d’aides financières et plus d’aides humanitaires. En réponse à cette pression, les chars Abrams américains seront livrés à l’Ukraine dès la semaine prochaine.
