L’une des plus importantes installations pétrolières de Russie a été touchée dans la nuit de mercredi à jeudi par un drone ukrainien. L’attaque s’est produite à Novochakhtinsk, dans la région de Rostov-sur-le-Don, qui abrite le QG de l’opération Russe en Ukraine.
Une raffinerie de pétrole dans le sud de la Russie a été attaquée dans la nuit de mercredi à jeudi par un drone ukrainien qui a déclenché un incendie, ont indiqué les autorités locales. L’attaque s’est produite à Novochakhtinsk, dans la région de Rostov abritant le QG de l’opération russe en Ukraine, a précisé le gouverneur régional Vassili Goloubev sur Telegram, en soulignant que « selon de premières informations, il n’y a de victime ni de blessé ».
Vladimir Poutine a menacé mercredi de livrer des armes à des pays tiers susceptibles de frapper les intérêts Occidentaux, si l’Occident autorise l’Ukraine à frapper la Russie avec ses missiles de longue portée. Le président Russe a fait planer cette menace alors que les pays Occidentaux sont de plus en plus favorables, sous conditions, à autoriser Kiev à utiliser leurs armes pour frapper le territoire Russe.
L’Ukraine réclame ce droit depuis des mois. Pour M. Poutine, si des missiles de longue portée nécessitant l’assistance de militaires Occidentaux étaient tirés à l’avenir contre des cibles en Russie, Moscou riposterait. Le président Russe a par ailleurs refusé de chiffrer les pertes subies par l’armée Russe après deux ans et demi de conflit, assurant qu’elles étaient « très inférieures » aux pertes Ukrainiennes.
« Si l’on parle de pertes irréparables (de morts), alors le rapport est d’un à cinq » avec les pertes subies côté Ukrainien, a-t-il affirmé. Il a assuré que ce rapport était semblable à la différence entre le nombre de prisonniers de chaque camp. Selon lui, la Russie détient actuellement 6.465 soldats Ukrainiens, contre 1.348 soldats Russes prisonniers en Ukraine.