Le FNDC dissous crée en 2O19, entend mener des manifestations le 16 février prochain, pourtant sous le coup d’une dissolution du gouvernement de transition après les manifestations de juillet dernier qui avait causé d’énormes dégâts matériels et moins d’une dizaine de mort. Pour appuyer ce mot d’ordre de manifestation, trois autres partis de l’opposition ont signalé leur ralliement à la cause, ensemble, ils entendent reformer l« inter-coalition ».
Le front National pour la défense de la constitution, FNDC dissout n’entend pas baisser les bras. Cette coalition de partis politiques d’opposition et de la société civile annonce depuis plusieurs jours des manifestations dans les artères du pays, le 16 février prochain. Des manifestations qui jusqu’ici n’ont reçu aucun avale du gouvernement de transition de Conakry qui avait déjà interdit en décembre 2022 toute manifestations et rassemblement de toute nature; alors même que des rassemblement en faveur de la transition et du président, MAMADY DOUMBOUYA se multipliaient…
L’ensemble des quatre partis politiques traditionnels qui forment l’inter-coalition signent leur grand retour au tour du FNDC en marquant leur accord pour le mot d’ordre de manifestation pour la date susmentionnée. L’inter-coalition est composée de l’ANAD, du FFP, du RPG-AEC et du FNDC. Dans un communiqué conjoint, celle-ci affirme partager « entièrement les revendications contenues dans le mot d’ordre du FNDC notamment la restauration des libertés de réunion et de manifestation, l’arrêt des harcèlements judiciaires contre les leaders politiques et les acteurs de la société civile, l’ouverture d’un dialogue politique inclusif et crédible sous l’égide de la CEDEAO. »
La décision du gouvernement inchangée
C’est par le biais d’un arrêté signé du ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation que le gouvernement mené par Mamady Doumbouya avait acté la dissolution du Front National pour la défense de la constitution FNDC. L’annonce faisait suite au bilan des manifestations de juillet du mouvement où des centaines de blessés, une dizaine de morts ainsi que de nombreux dégâts matériels avaient été enregistrés. « Considérant que ce groupement de fait, organisé de manière hiérarchisée, disposant d’administrateurs et de membres violents, mettant en péril l’unité nationale, la paix publique et le vivre ensemble, ne figure pas sur la liste des organisations non gouvernementales en République de Guinée, ni sur les listes des collectifs d’association en République de Guinée et encore moins dans le répertoire des organisations non gouvernementales agrées en République de Guinée (…) Front national de la Défense de la constitution est dissous.»
Pour rappel, le FNDC les 28 et 29 juillet 2022 tenait des manifestations pour dénoncer ce qu’il qualifiait de « gestion unilatérale de la transition» Des manifestations que la coalition compte remettre au gout du jour.
