Depuis le lundi 18 décembre 2023, les couples homosexuels, gays, peuvent se marier et être bénis par l’église catholique romaine. Le Saint-Siège a donc décidé que le Seigneur pouvait avoir compassion des couples de même sexe. Selon le Vatican, il faut quand-même créer une nuance : la prière faite pour ces couples, ne devra pas être rituelle ou préparée, mais plutôt une prière spontanée, hors liturgie.
En 2013, le Pape François, s’exprimant devant les médias internationaux sur l’affaire du Prêtre Aupetit dénoncé comme étant homosexuel, mais toujours en exercice, avait déclaré : qui suis-je pour juger ? Rappelant que ce n’était pas un crime que d’être un homosexuel, tout en décrivant la difficulté et la tristesse avec laquelle le Vatican avait accepté sa démission. En Février 2023, le Pape François, déclarait que « les personnes avec des tendances homosexuelles sont des créatures de Dieu, Dieu les aime et veille sur elles. »
La nuance continue d’être faite : c’est un péché, mais pas de ceux que l’église pourrait punir, c’est un péché mais pas un crime. La décision de bénir les mariages gays est considérée par les occidentaux comme une victoire, une révolution à mettre à l’actif du Pape François, alors que des années auparavant le Dicastère pour la doctrine de la foi, estimait que la pratique de l’homosexualité est illicite. Pour la communauté occidentale, le Vatican y compris, « on ne béni pas le péché (mariage gay), mais on béni les personnes » Un nouveau contournement occidental de la norme, les mariés gays ne devront pas se vêtir comme un couple pour les cérémonies mais comme lors d’une simple balade…
A l’aune de tout ceci, on pourrait conclure que les occidentaux ont réussi à croire et à faire croire que le Dieu qu’il disent dans les cieux et qui voit tout, ne se rendra donc pas compte du caractère homosexuel d’un mariage parce que le couple sera vêtu comme s’il allait faire ses courses, ou alors parce que la prière élevée ne répondra à aucune norme liturgique. Mais ils essaient surtout de convaincre de la norme d’une chose immorale, inacceptable et inconcevable du point de vue culturel, en Afrique.
Et s’il s’agissait d’une manipulation bien préparée ? L’église, le Vatican ne sauraient un matin du mois de décembre, près de 10 ans après la loi « Mariage pour tous » votée en France, sous l’ère François Holland, acquiescer la bénédiction de l’union homosexuel. Pourquoi passer par l’église, la religion, le Vatican, eh bien parce que nos chers amis les colons, lorsqu’ils arrivent en Afrique, pour pouvoir piller, arracher, briser l’être noir tuer et imposer leur loi de supériorité, ils présentent d’abord la Bible, la religion, le Dieu dans les cieux, qui devient par la suite un espoir de survie pour ces africains rendus esclaves.
Normal, lorsqu’on sombre dans le désespoir, la crainte, la peur, on a besoin d’une corde à laquelle se raccrocher sans toutefois l’utiliser pour s’ôter la vie. Depuis lors, les peuples noirs africains sont attachés à l’église, à la religion qui leur permet d’espérer et de se projeter dans un avenir où l’Afrique et les peuples noirs seront traités avec justice et respect. Mais surtout croient aux directives, aux prescriptions saintes, alors quoi de mieux pour faire passer la pilule que de donner l’impression que Dieu est devenu indulgent envers les homosexuels. C’est en réalité une stratégie renforcée, et peut-être que certains d’entre nous africains, ne le comprennent pas encore… Pendant que le Vatican préparait son approbation, sa bénédiction pour l’union des personnes de mêmes sexe, les masses médias occidentaux eux, effectuaient et continuent un matraquage sur l’acceptation, la défense et la liberté des LGBTQ (Lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres etc. …).
C’est ainsi que depuis près de 15 ans plus aucun scénario de série télé ou de film américain, européen ne s’écrivait sans que ne soit glisser un meilleur ami ou une sœur homosexuel muselé dans ses sentiments à cause de la société dans les personnages principaux. La stratégie a évolué ces sept dernières années où dans ces mêmes séries, les personnages ne sont plus uniquement gays mais regroupent tout ce qu’ils appellent la « communauté LGBTQ+ », avec des rôles principaux, ils n’ont plus besoin de se cacher car la société leur a réservé une place, une grande reconnaissance et mêmes que leurs personnages ont des postes influents.
L’ennemi n’étant jamais en manque de munitions, recharge son arme, cette fois en incluant beaucoup des personnages jeunes, adolescents, en renforçant cette communication agressive avec pour cible, le public jeune. De fait, dessins animés et séries pour ado encrent dans les petits cerveaux de jeunes africains que c’est une norme, c’est un droit, une liberté. On a pu constater dans le dessin « peppa pig » pour enfant de moins de 8 ans, des parents cochons homosexuels qui éduquent un petit cochon, de même dans la série pour adolescents « gossip girl » des personnages transgenres, d’autres appelés « yiel », en bref, toute la communauté représentée pour mieux préparer les jeunes adolescents à épouser des changements sur leur orientation qui sont à des années lumières des cultures africaines.
Les radios et chaines de télévisions occidentales ont ouvert des tribunes aux heures de grande écoute à cette communauté distillée à travers les bouquets canal + en Afrique dans 85 % des ménages. Ainsi, dans un talkshow sur la chaine « TMC » appelé « Quotidien » pour ne citer que cela l’on retrouve des chroniqueurs transgenres ou représentant « la communauté LGBTQ+ » avec des prestations dont le contenu navigue entre obscénité et immoralité. Certains réseaux sociaux comme Facebook, Youtube et Tiktok ont réussi à se constituer en background pour cette communauté. Allant jusqu’à susciter une tribune de témoignage pour tous les pratiquants de l’homosexualité recueillis en Belgique, au Canada, en Suisse ou encore en France et aux Etats-Unis sous-prétexte de protection de droit de l’Homme, aux fins de faciliter l’enrôlement en Afrique.
Mais pensez-vous que le projet de l’homosexualisation mondiale s’arrête là ? Que non ! Rentrent également en jeu, la politique et la diplomatie occidentales qui doivent eux-aussi allégeance au Vatican ; En Afrique, plusieurs pays restent hostiles à ces pratiques, hostilité qui se manifeste par des lois et traitement adéquats. Etats avec lesquels Washington, Paris et Human Right Wash ne sont pas en odeur de sainteté. En Mai 2023, la promulgation d’une loi contre l’homosexualité en Ouganda a créé remous. Cette loi prévoit la perpétuité, voire la peine de mort pour toute personne pratiquant l’homosexualité.
A peine promulguée, Washington a tout de suite appelé à son abrogation immédiate et menacé de supprimer aides et investissements américains dans le pays. La maison blanche est allée jusqu’à annoncer l’interdiction depuis le 4 décembre 2023 d’accorder des visas aux responsables ougandais mettant en application la loi anti-LGBTQ+ 2023. Menaces et chantages qui n’ont pas fait jusqu’ici fléchir le Président Yoweri Museveni. En Juin 2023, Paris entreprend d’envoyer au Cameroun, l’ambassadeur des droits des personnes LGBTQ+, Jean-Marc Berthon dont le poste avait été créé un an auparavant par le Président français Emmanuel Macron.
Durant son séjour, M. Berthon avait prévu sans l’aval des autorités camerounaises de s’entretenir avec les jeunes étudiants camerounais sur les orientations sexuelles et les droits des homosexuels au centre culturel français de la capitale du pays. C’est un non sec qui a été servi à Emmanuel Macron et son ambassadeur des LGBTQ+ aussitôt déclaré persona non grata au Cameroun par les autorités compétentes. Ministre des relations extérieures et Ministre de l’Administration territoriale à l’unisson avaient interdire cette visite qui allait à l’encontre de la loi contre l’homosexualité au Cameroun.
Au travers de toutes ces incitations à l’homosexualité, l’occident cacherait-il un projet de réduction de la reproduction en Afrique ? Le fameux projet : l’Afrique sans les Africains ? Les Africains sont-ils en même de comprendre que ces pratiques, non seulement déshumanisent, mais sont l’apanage d’un monde sans règles ?