La présidente hongroise a annoncé sa démission le samedi 10 février. Démission qui fait suite aux manifestations et indignations qui ont eu lieu après la découverte d’une grâce présidentielle accordé en avril 2023 à un complice de viol en série sur enfants.
Katalin Novak, présidente de la république de Hongrie a annoncé sa démission le samedi 10 février à la suite de vives colères et manifestations de la population. La cause, une grâce présidentielle accordée par la présidente à un complice de violeur en série en Avril 2023 lors du séjour du pape François à Budapest. L’homme gracié est un ancien directeur adjoint d’un foyer pour enfants géré par l’Etat, condamné en 2022 à plus de trois ans de prison.
L’histoire rendue publique en début de ce mois de février a suscité beaucoup de colère et d’indignation chez les familles des victimes qui ont lancé une cabale contre la présidente demandant des explications face à cette grâce. Des manifestations ont même eu lieu vendredi 9 février dans la capitale devant le palais présidentiel scandant les noms des victimes.
Katalin Novak, présente au Qatar au moment des faits, a effectué un retour prématuré pour annoncer sa démission. « Je m’excuse auprès de ceux que j’ai blessés et de toutes les victimes qui ont pu avoir l’impression que je ne les soutenais pas. Je suis, j’étais, et je resterai en faveur de la protection des enfants et des familles », a-t-elle déclaré.
La Présidence sera provisoirement dirigée par le président du Parlement, Laszlo Kover dans l’attente des élections. Notons que katalin novak est la première femme hongroise à avoir accéder à la présidence.