Israël reconnaît utiliser des avions armés sans pilotes, des drones offensifs, lors de ses frappes aériennes. Comme lors d’élimination de responsables du Hezbollah et du Hamas.
C’était un peu un secret de Polichinelle, mais l’armée israélienne reconnaît désormais faire usage de drones armés pour des attaques ciblées. Une information qui, pendant trente ans, était classée « confidentiel défense » par les autorités militaires israéliennes.
C’est le Premier ministre Yitzhak Rabin qui, dans les années 1990, avait opté pour cette option d’armement destinée au départ à détruire les tanks ennemis en subissant le moins de pertes possibles. Une leçon tirée du traumatisme occasionné par la guerre du Kippour en 1973. Mais les drones offensifs israéliens ont également servi à l’élimination de responsables du Hezbollah et du Hamas, notamment Ahmed Jabari à Gaza en 2012.
Hermes 450, le favori
Le drone de prédilection de l’armée israélienne est le Hermes 450, capable de survoler des cibles pendant des heures et de frapper le moment venu de manière précise. Israël possède des drones armés de toutes tailles et de toutes portées. Pionnier dans ce domaine, l’État hébreu a vendu récemment 140 drones armés de type Héron à l’Allemagne et vient de conclure une transaction avec le Maroc portant sur les drones suicides Harop d’une portée de 1 000 km. Ce véhicule aérien de combat sans pilote est surnommé « munition rôdeuse ».