Le Secrétaire général de l’ONU a promis dimanche qu’il « ne renoncerait pas » à appeler à un cessez-le-feu humanitaire à Gaza, ou le nombre de victimes civiles est sans précédent.
S’exprimant lors du Forum de Doha organisé au Qatar, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a appelé dimanche à un cessez-le-feu humanitaire dans la bande de Gaza, au milieu des bombardements israéliens sur le territoire palestinien. Guterres a critiqué le «silence retentissant» du Conseil de sécurité de l’ONU sur le conflit à Gaza.
«Les horribles attaques du Hamas le 7 octobre, suivies des bombardements israéliens incessants sur Gaza, ont été accueillies par un silence retentissant de la part du Conseil. Après plus d’un mois, le Conseil a finalement adopté la résolution, je m’en félicite», a-t-il déclaré. «Ce retard a un coût: l’autorité et la crédibilité du Conseil ont été gravement compromises et la résolution n’est pas mise en œuvre », a-t-il regretté, soulignant qu’il n’y a pas de protection efficace des civils à Gaza.
«Le nombre de victimes civiles à Gaza en si peu de temps est sans précédent», a-t-il ajouté, notant que le système de santé s’effondre.
Guterres a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à faire pression pour éviter une catastrophe humanitaire, réitérant son appel à un cessez-le-feu humanitaire. « Malheureusement, le Conseil de sécurité n’a pas réussi à le faire, mais cela ne le rend pas moins nécessaire, je peux donc promettre que je n’abandonnerai pas », a-t-il ajouté.
Israël a repris son offensive militaire sur la bande de Gaza le 1er décembre après la fin d’une pause humanitaire d’une semaine avec le Hamas. Plus de 17 700 Palestiniens ont été tués et plus de 48 780 autres blessés dans des attaques aériennes et terrestres incessantes contre l’enclave assiégée, depuis le 7 octobre.
Le bilan israélien des morts dans l’attaque du Hamas s’élève à 1 200, selon les chiffres officiels.