Après l’édition manquée des Renaissance Musique Awards (Rma) en avril 2020 dernier, à cause du Covid19, le promoteur annonce des nouveautés pour la 6e édition prévue les 23 et 30 avril prochain.
Vous annoncez la 6e édition des Rma les 23 et 30 avril prochains, doit-on s’attendre à des innovations ?
Pour cette 6e édition qui s’annonce grandeur nature, nous ferons prester les artistes en live, mettrons un grand accent sur le digital, améliorerons la décoration lumineuse avec les partenariats que nous envisageons signer avec les meilleurs dans la matière. Des nouvelles catégories musicales entreront en jeu. Telles le Mbolé et nous allons diffuser cette édition sur plusieurs média ; En dehors de la Crtv où, nous diffusons habituellement.
Permettez-nous de rentrer un peu en arrière. C’est quoi les Rma ?
Renaissance musiques awards (Rma) est une cérémonie de récompense des victoires de la musique camerounaise et africaine basée sur les valeurs éthiques et morales. En avril prochain, on récompensera ceux des artistes qui se sont distingués de par la pertinence de leur chansons, le contenu édifiant, et enfin les chansons qui auront été plébiscitées par le public et les mélomanes.
Quel est le véritable objectif visé derrière cet évènement auquel de vous accorder assez d’attention et quels sont les cibles visées ?
L’évènement vise à revaloriser l’éthique et la morale dans les chansons camerounaises. L’autre objectif est d’engendrer l’émulation auprès des artistes musiciens afin qu’il ait un regain d’efforts dans l’écriture musicale. Également, cet évènement vise à encourager le mérite. Parlant des cibles concernés, nous avons en priorité les artistes musiciens qui, à travers leurs chansons : éveillent les consciences, transmettent un message qui édifie la société. Ensuite, nous avons le grand public consommateur de ces musiques, les prometteurs culturels, l’Etat à travers le ministère des arts et de la culture qui implémente la politique culturelle de notre pays. Afin que les questions d’éthiques et de morale soient au centre de nos préoccupations dans l’asphère culturelles camerounaises.
Comment faites-vous pour sélectionner les artistes ?
Nous avons plusieurs critères de sélection. En priorité, nous avons l’éthique et la morale dans le contenu des messages véhiculés dans les musiques. Dans un second plan, il y a la notoriété de la production musicale.
Il y a généralement l’aspect de la transparence qui est très délicat dans les votes. Comment allez-vous procéder pour garantir votre crédibilité ?
Le comité d’organisation, pour assurer la transparence des votes, attache le service en charge d’un jury indépendant qui examine les candidatures. Pour ce qui est du déroulement des votes, ils se feront en trois phases. Premièrement, les animateurs trient sur le volet vote. Cette phase compte à 30%. Deuxièmement, on a le vote du public qui compte à 40%. Et en troisième phase, l’appréciation du jury qui a aussi 30%. Je puisse vous rassurer que tout cela se passe sous le contrôle d’un huissier de justice.
Le covid-19 est une raison majeure du report de l’évènement en 2020. La pandémie est encore là, qu’avez-vous prévu pour assurer la sécurité sanitaire des participants à la soirée de l’évènement ?
Cette année nous limiterons les places d’accès à la soirée. Dans la salle de soirée, les sièges seront disposés de telles manières que la distanciation physique soit respectée. Nous misons plus sur le digital en diffusant l’évènement en direct et en ligne. Nous allons insister pour que ceux qui participeront puissent systématiquement respecter les mesures barrière contre la pandémie. Notamment, le port du masque de protection. À notre niveau, il sera mis à disposition un thermo flash à l’entrée de la salle.
Un évènement de ce calibre, d’où proviennent les ressources financières ?
Les ressources financières proviennent du promoteur, du soutien de certains sponsors et partenaires qui trouvent l’intérêt de soutenir la culture. Et c’est l’occasion de remercier certains qui nous accompagnent sur ce chemin à l’instar du Black and white, le Djeuga Palace qui met à notre disposition son hôtel, Somatel, Santa Lucia qui accueille les artistes et les Sabc. Qui dit merci en demande plus, car les enjeux sont plus énormes cette année. Nous n’oublierons pas de remercier tous les membres du comité pour leur appui également non négligeable, quelque que ce soit le niveau.
Quel bilan dressez-vous des éditions précédentes ?
Il y a toujours des imperfections et de manquements. Il y a toujours des surprises de dernières minutes. Peut-être qu’on a manqué de créativité et d’ingéniosité les éditions passées, ce sera l’occasion de corriger cela. Mais, de façon générale, on peut dire qu’il y a toujours eu de satisfaction. On n’oublie pas le Covid-19 qui nous a sérieusement impacté en 2020 et nous a plongés dans une récession, à cause des engagements financiers perdus. En dehors de cela, le bilan est satisfaisant dans l’ensemble.
