Dans une sortie, l’honnorable Joshua Osih justifie le choix de l’opposition de ne pas voter pour Jean Michel Nintcheu.
« Nous nous sommes réunis afin d’adopter une position commune en tant que groupe par rapport à l’élection au bureau et nous avons, d’un commun accord, convenu d’introduire des enveloppes vides dans l’urne (bulletin nul). Cette consigne a été respectée par l’unanimité des membres de l’Union pour le changement ayant participé à cette élection et nous profitons de cette occasion pour sincèrement féliciter ces membres pour leur sens élevé de l’honneur et de la discipline exercé ce jour. Il n’a échappé à personne, qu’au début de l’exercice, à la surprise générale de tous et contrairement aux accords conclus entre les membres partis au groupe, la candidature d’un membre de notre alliance a été enregistrée au poste de Président de l’Assemblée Nationale du Cameroun, prenant l’ensemble du groupe de court. Considérant que le SDF auquel appartient ce candidat n’a investi aucune candidature à ce poste et n’a du moins jamais été informé d’une quelconque intention de candidature de la part de cet honorable militant, cette candidature inopinée ne pouvait naturellement pas être soutenue par les députés du SDF, encore moins par les députés membres de notre groupe parlementaire. D’ailleurs, un tel agissement est hautement suspicieux au vu des enjeux politiques et de la pression exercée par la majorité présidentielle afin de casser l’élan de notre dynamique de groupe. Il est donc évident, que ni le groupe parlementaire (qui n’a pas qualité cf. Art 17 du RI), ni le SDF, n’ont présenté un candidat au poste de Président de l’Assemblée Nationale. Le résultat de cette élection reflète donc fidèlement les positions du SDF et du Groupe Parlementaire UNION POUR LE CHANGEMENT. Ceux qui essayent de trahir la construction d’une alternative politique nationale soit par égoïsme, parce que recherchant le buzz, pour satisfaire certaines requêtes extra-parlementaires inconnues du groupe ou pire encore, par la corruption et autres raisons condamnables, doivent comprendre que la trahison ne tuera pas l’UNION POUR LE CHANGEMENT ».