Bientôt, le Kenya aura son usine de fabrication des vaccins anti covid-19. La société de biotechnologie américaine Moderna a signé un accord avec le gouvernement kényan pour implanter une usine de production de vaccins à ARN messager à Nairobi, pour un investissement de 500 millions de dollars. Une annonce faite par le président de la république William Ruto, jeudi 30 mars.
L’impact de la covid-19 en Afrique a exacerbé les faiblesses du continent quant à son autonomie vaccinale. Pour faire face à cette situation, plusieurs initiatives sont en cours de mise en œuvre, en collaboration avec de grandes firmes pharmaceutiques telles que Moderna ou BioNTech. Une raison assez suffisante pour le laboratoire américain Moderna qui a décidé d’investir 500 millions de dollars dans la construction d’une usine de vaccins ARN messager en Afrique.
Une annonce rendu publique dans un communiqué daté du 7 6ct6bre 2021. Le PDG de la biotech américaine assure que l’usine ciblera des domaines où les besoins sont immenses sur le continent à l’instar des infections respiratoires aiguës, des maladies infectieuses persistantes comme le HIV ou encore les menaces épidémiques telles que Zika et Ebola. Selon le président Kenyan, l’investissement de Moderna sera un catalyseur pour l’industrie médicale et pharmaceutique non seulement au Kenya, mais aussi sur tout notre continent.
Moderna a de son côté révélé dans un communiqué que « l’installation de pointe » devrait produire jusqu’à 500 millions de doses de vaccins chaque année. Moderna espère apporter l’innovation que représente l’ARN messager aux populations africaines dans des domaines où les besoins sont immenses, comme les infections respiratoires aiguës, ou encore les maladies infectieuses persistantes comme le HIV ou des menaces épidémiques telles que Zika et Ebola.
Cela démontre également la confiance dans le climat d’investissement au Kenya et l’importance de l’utilisation de la technologie de l’ARNm pour renforcer la sécurité des soins de santé en Afrique. La biotech américaine rappelle par ailleurs qu’elle s’était engagée à établir des sites de production basés sur l’ARN messager au Kenya, aux États-Unis, au Canada, en Australie et au Royaume-Uni afin d’améliorer la sécurité sanitaire à travers le monde.