Dans une note publiée ce 18 janvier, l’on apprend que le partenariat signé entre la direction générale des douanes (DGI) et les sociétés de placement Emploi Service et Inter Activ pour la mise en œuvre du service de géolocalisation des marchandises Nexus+, créé en 2008, n’a pas été renouvelé en 2020. La gestion de ce système incombe désormais à une cellule logée à la division informatique de la DGD à Douala, lit-on dans ce document signé par le chef de cellule de l’information et de la communication de la douane.
Jean Claude Ekoube dit réagir à « des informations circulant sur les réseaux sociaux depuis quelques jours [et] indiquant qu’une vingtaine d’ex-employés du projet de géolocalisation des marchandises “Nexus+” réclament le paiement de leurs droits sociaux, suite à la rupture de leur contrat avec l’administration des douanes ». À en croire ce responsable, les droits sociaux de 71 agents privés placés par ces sociétés et utilisés dans le cadre dudit projet ont déjà été liquidés pour un montant total de 354 570 868 FCFA.
Les 14 ex-agents qui se plaignent seraient ceux qui ont tardé ou tardent à se rapprocher de la du groupe de travail mis en place pour gérer la question. Déjà, informe la note d’information, « Les dossiers de trois agents retardataires ont été traités et transmis au ministre du Travail et de la sécurité sociale pour l’obtention du visa réglementaire ». « Le Groupe de travail ad hoc reste à pied d’œuvre et encourage les 11 agents encore à la traine, à se rapprocher, à toutes fins utiles, de la cellule Nexus+ », renseigne Jean Claude Ekoube.