La Guinée a décidé de se démarquer de la décision des pays de la CEDEAO contre le Mali et assure qu’elle ne partage pas la même vision des choses que ses pairs. Le pays maintiendra de ce pas, ses frontières terrestres et aériennes ouvertes avec le Mali.
Le Mali a été sanctionné dimanche par la CEDEAO après un sommet extraordinaire à Accra au Ghana. L’organisation a fermé ses frontières avec le Mali et gelé ses avoirs dans les banques centrales des pays membres. Des sanctions que Bamako a condamné et assuré qu’il ripostera. Lundi, les autorités ont décidé de rappeler leurs ambassadeurs dans les pays de la CEDEAO et fermé en premier leurs frontières.
Dans un communiqué, lundi 10 janvier 2022, la Guinée s’est démarquée des décisions prises. « Le CNRD tient à informer l’opinion nationale et internationale que la République de Guinée n’a, en aucune façon, été associée à la décision du 4e Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat de la CEDEAO du 9 janvier 2022, relative aux sanctions prises contre le Mali », a fait savoir le Lieutenant-colonel Aminata Diallo, Porte-parole du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD).
Ainsi, poursuit le communiqué, « le CRND réaffirme que les frontières aériennes, terrestre et maritimes, de la république de Guinée restent toujours ouvertes à tous les pays frères conformément à sa vision panafricaniste ».
Le bras de fer entre le Mali et la CEDEAO ne risque pas de faire les affaires de la situation sécuritaire du pays sahélien et pourrait ouvrir le chemin pour de nouvelles avancées terroristes.
Le communiqué du CNRD