«L’avenir du monde sera défini de façon très importante en Afrique ». La phrase est d’Anthony Blinken, le Secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a indiqué que l’avenir du monde sera défini de façon très importante en Afrique. Selon lui c’est l’Afrique aujourd’hui qui est le socle même de la tournure que prendra le monde. Alors qu’il faisait une tournée sur le continent africain quelques semaines seulement après celle du ministre russe des affaires étrangères, le Secrétaire d’Etat américain Anthony Blinken, a dû expliquer que son pays n’est en concurrence avec aucun autre pays et que sa visite en Afrique n’a rien à voir avec une quelconque concurrence.
« Je ne suis pas là parce qu’il y a une compétition avec qui que ce soit d’autre, ce n’est pas un engagement américain en Afrique à cause d’un autre pays », a déclaré Antony Blinken. Le diplomate américain a donné les raisons de sa tournée africaine et a assuré que le continent à une importance dans l’avenir du monde. Blinken assure, dans un entretien avec Radio France internationale (RFI), qu’il est en Afrique « parce que l’avenir du monde sera défini de façon très importante en Afrique ».
Il a précisé que d’ici à 2050, un habitant de la planète sur quatre serait Africain, et d’ici à 2025, 50% de la population africaine serait âgée de 25 ans ou encore moins. « Très concrètement, l’avenir du monde se joue en Afrique », a-t-il souligné. Selon le secrétaire d’État, Washington établit des partenariats avec les pays africains afin de « travailler en commun sur des défis qui ont un vrai impact sur la vie de nos concitoyens, que ce soit le défi du Covid, le climat ou l’impact des nouvelles technologies ». En Afrique du Sud a débuté lundi. La République sud-africaine est le premier des trois pays que M. Blinken compte visiter pendant sa tournée. Par la suite, il ira en République démocratique du Congo et au Rwanda. Sa tournée prendra fin le 11 août.
Mais au-delà des mots, il y a les faits, et ces faits témoignent d’une certaine attraction qu’exerce le continent Africain sur les autres. Qu’est ce qui justifie alors cet intérêt subit? L’Afrique est jusque-là demeurée pauvre, au titre qu’il y a cinquante ans. Comment comprendre que le monde entier se retrouve en tournée en Afrque en un seul mois? Comment comprendre ce fameux « Je ne suis pas là parce qu’il y a une compétition avec qui que ce soit d’autre, ce n’est pas un engagement américain en Afrique à cause d’un autre pays » alors que ça fait juste deux semaines que Macron a quitté le Cameroun, alors que ça fait juste deux semaines que la tournée russe s’est achevée sur le continent noir?
De toutes façons les mots ne suffiraient pas à faire croire autre chose aux Africains, sinon que toutes ces visites ne sont pas anodines. Il y a un intérêt certain qui sou tend ces visites de grosses pointures sur notre sol. C’est donc l’occasion pour la jeune et belle Africaine de prendre conscience de son charme, de bien réfléchir à ce qui lui est important et productif tant pour le présent que pour le futur. C’est aussi le moment pour le patriarcat des villages Africains de se réunir afin d’attendre ces prétendants d’un même pied. L’Afrique doit aborder cette étape de son histoire en toute lucidité, afin de se donner toutes les chances possibles de profiter de la situation mondiale actuelle, pour planifier et réussir son immerion.
