Après cinq jours de discussions, le gouvernement éthiopien et les forces tigréennes ont signé samedi 12 novembre à une déclaration commune sur la mise en œuvre de l’accord de cessation des hostilités
L’annonce fait suite aux discussions dans la capitale kényane Nairobi sur la mise en œuvre de l’accord de paix signé le 2 novembre à la capitale sud-africaine, Pretoria. Cela comprenant notamment le désarmement des forces rebelles, le rétablissement de l’autorité fédérale au Tigré et l’acheminement de l’aide.
L’accord signé samedi par le maréchal Berhanu Jula, chef d’État-major des Forces armées éthiopiennes (ENDF), et le général Tadesse Worede, commandant en chef des forces rebelles du Tigré, prévoit « un accès humanitaire à tous ceux dans le besoin au Tigré et dans les régions voisines ». Le document signé prévoit également « des garanties de sécurité pour les travailleurs humanitaires ». Et cela, selon le médiateur de l’union africaine Olusegun Obasanjo, avec « effet immédiat ».
« L’accès humanitaire se fera sans entrave, et ce immédiatement. Nous avons l’assurance que l’aide humanitaire est bien là. Une partie peut être envoyée immédiatement par avion, mais la plus grande partie sera envoyée par la route. Il y aura des contrôles aux points d’embarquement puis aux points de déchargement du matériel. La sécurité requise par les agences et les travailleurs humanitaires sera aussi garantie, la déclaration contient toutes les dispositions nécessaires pour que l’acheminement de l’humanitaire puisse commencer avec effet immédiat », explique le médiateur de l’union africaine Olusegun Obasanjo.