Accueillis par les autorités locales, dont le gouverneur Mohammed Umar, les enfants ont été retrouvés sains et saufs après avoir été enlevés le mois dernier. Le gouverneur a exprimé sa gratitude envers le président et les forces de sécurité pour ce succès, tout en partageant l’espoir que les autres enfants de l’école privée de Papiri soient également secourus rapidement, soulignant ainsi que la crise est loin d’être terminée.
Le conseiller à la sécurité nationale, Abdullahi Idi Hong, a salué le succès de l’opération coordonnée des forces de sécurité et a exposé la stratégie globale du gouvernement pour faire face à cette insécurité croissante. Il a assuré que des mesures de protection immédiates à court terme étaient mises en œuvre dans les zones à haut risque. En parallèle, les autorités travaillent avec les chefs traditionnels et religieux pour développer des solutions de sécurité communautaires durables afin de protéger toutes les communautés et institutions du pays, dans un contexte où plus de 1 400 élèves et enseignants ont été enlevés depuis 2014.
Cette situation critique a suscité une réaction internationale, notamment du président américain Donald Trump qui a menacé, via Truth Social, une intervention armée si le gouvernement nigérian ne parvenait pas à mettre fin à ce qu’il a appelé le « massacre » des chrétiens. Le gouvernement nigérian a rapidement rejeté ces propos, les qualifiant d’ingérence extérieure dans ses affaires intérieures et réaffirmant que la liberté religieuse est garantie par sa Constitution. La libération de ces 100 enfants apporte un soulagement bienvenu, mais elle intervient sur fond de tensions sécuritaires et diplomatiques persistantes.