Le 17 mars, le Parlement angolais a donné le feu vert à l’envoi d’environ 500 soldats en RDC, après que le dernier cessez-le-feu annoncé entre les FARDC et le M23, que Luanda avait contribué à négocier, n’a pas été respecté, la semaine dernière. Les députés ont formellement approuvé, par un vote à l’unanimité lors d’une session extraordinaire retransmise en direct à la télévision, la décision annoncée samedi par la présidence.
Le texte voté prévoit le déploiement d’au moins 500 soldats pour un mandat de 12 mois dans la province du Nord-Kivu, théâtre d’affrontements entre l’armée congolaise et les rebelles du M23 (mouvement du 23 Mars) depuis mars 2022.
Ce vote intervient alors que des rebelles du M23 se sont retirés ces derniers jours de plusieurs localités de l’est de la RDC, selon des sources civiles et militaires constatant prudemment une accalmie dans les combats.
En 2012, le groupe rebelle s’est brièvement emparé de Goma avant d’être chassé par une offensive conjointe des forces du Congo et de l’ONU. Mais les combats ont repris fin 2021 après que le M23 a accusé le gouvernement de Kinshasa de ne pas respecter son engagement d’intégrer ses combattants à l’armée régulière. Plusieurs pays de la région ont déployé une force conjointe visant à stabiliser la zone.