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Le président Faustin Archange Touadéra a procédé à l’installation officielle des membres du Comité de rédaction de la nouvelle Constitution de la République Centrafricaine

Le comité de rédaction de la nouvelle Constitution mis en place par Décret présidentiel, avec à sa tête l’honorable Evariste Ngamana, a trois mois pour proposer un nouveau texte fondamental.

C’est un président de la République déterminé à assouvir la volonté du peuple centrafricain. Mercredi devant les députés, le gouvernement et les représentants d’institution, le chef de l’Etat a dit « se plier aux revendications du peuple qui a souhaité une refonte de la loi fondamentale ».

Elu et réélu par le peuple détenteur de la souveraineté nationale au suffrage universel direct, Faustin Archange Touadéra, fidèle à son engagement républicain a entendu le cri du peuple. C’est donc « conformément à la volonté souveraine du peuple que le Comité inclusif, chargé de rédiger la nouvelle Constitution de la République Centrafricaine, a été mis en place par Décret pris en Conseil des Ministres », a-t-il déclaré dans son discours.

« La Constitution du 30 mars 2016, vous le savez, ne confère ni au Président de la République ni à une autre institution, le pouvoir de se dresser devant la souveraineté populaire, de limiter ou d’empêcher l’exercice de cette souveraineté ».

Au regard de l’évolution de la société et des institutions du pays, le président centrafricain a également dit se réjouir « du caractère inclusif du Comité de rédaction de la nouvelle Constitution de notre pays ».

Composé d’experts dans toutes les disciplines, « le Comité de rédaction s’emploiera à faire le bilan des acquis et des insuffisances du texte fondamental actuel….et proposer au Peuple centrafricain un nouveau fondement de l’Etat, une norme suprême, une source de légitimité, une nouvelle organisation des pouvoirs publics reflétant nos us, coutumes, l’évolution de notre société et du monde », a indiqué le président Touadéra avant d’exhorter ces derniers à travailler dans « le respect de l’Etat de droit, de préserver la démocratie chèrement acquise et l’unité nationale retrouvée, gage de notre souveraineté. »

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