Les tensions politiques au Sénégal ont atteint l’apogée depuis l’installation du pouvoir FAYE-SONKO. Plus encore depuis l’annonce des législatives anticipées prévues le 17 novembre.
Dans la nuit du lundi au mardi 13 novembre, en pleine fin de campagne, des attaques physiques et d’une vive brutalité ont été dénoncé sur le compte X du Premier Ministre, OUSMAN SONKO Tête de liste du Pastef. A la suite de cette attaque, le chef de gouvernement a appelé à la vengeance de ses partisans et militants et non pas à l’ouverture d’une enquête afin que justice soit rendue. Ce qui a fait un tollé, Ousman Sonko a été accusé d’avoir lancé un « appel au meurtre » ; « Que chacune des agressions subies par le Pastef de leur part depuis le début de la campagne, que chaque patriote qu’ils ont agressé et blessé soit proportionnellement vengé. Nous exercerons notre droit légitime à la riposte, si l’Etat ne règle pas ce problème, nous allons le faire nous-mêmes » a déclaré Le Premier Ministre.
Jamais, le Sénégal décrit comme un exemple de démocratie en Afrique n’avait vécu des moments aussi tumultueux sur une longue période. La méthode Faye-Sonko serait-elle emprunt finalement de bien des controverses et dérèglements ? Des critiques sur le gouvernement précédent, à l’annonce d’un duel télévisé entre le Premier Ministre actuel et son prédécesseur, sans omettre les arrestations arbitraires en passant par des appels à la vengeance du PM… La campagne pour l’élection législative prévue le 17 novembre est entachée de tensions et de violences.
Rétropédalage pourtant quelques heures plus tard du Premier Ministre Sénégalais, Ousman Sonko. Face à l’attaque imputée à la coalition Sam Sa Kaddu, le chef du gouvernement appelle désormais à la retenue. Une sortie faite le mercredi 13 novembre 2024. S’il s’apprêtait à instiguer la méthode du « gatsa gatsa », (œil pour œil, dent pour dent) l’homme de Diomaye Faye a rebroussé chemin et appelé ses partisans et autres citoyens à se ressaisir et faire confiance à l’élection prochaine, scandant qu’il faudra répondre par les Urnes, à toutes formes d’attaques. Rappelant que le Ministre de la Justice et les FMO avaient été interpelées dans le but de faire taire définitivement ces velléités.
Avant la campagne, le Président Diomaye Faye, avait mis l’emphase sur les tensions et escalades à éviter, visiblement, des avertissements et sensibilisations qui sont tombés dans des oreilles de sourds.