Le Kremlin n’a visiblement pas envie de faire monter le nombre de décès déjà observé suite à la guerre qui sévit entre l’Ukraine et la Russie.
Comme piste de solution, l’annonce, lundi 7 mars, de l’instauration des cessez-le-feu locaux et l’ouverture de couloirs humanitaires pour permettre l’évacuation de civils des villes ukrainiennes de Kharkiv, Kiev, Marioupol et Soumy, en proie à de violents combats. Une décision que l’Ukraine et certains pays occidentaux ont caractérisé de piège Russe, car les routes de sortie aux Ukrainiens menaient pour l’essentiel en Russie et en Biélorussie.
D’aucun ont directement fait le lien avec une tactique dont Moscou a déjà fait preuve dans le passé en Syrie ou en Tchétchénie pour démoraliser les populations. Chose qui a sans doute, emmené zelensky et Macron à dénoncer une proposition immorale et cynique. Selon eux, ces voies censées garantir l’acheminement pacifique de civils demeurent peu fiables.
L’armée Russe arrête de tirer sur les civils
Pour donc montrer sa bonne foi, Moscou a fait savoir de façon officielle que l’armée russe cessera ses tirs dès ce mercredi 09 mars, à compter de 10h00, heure de Moscou soit (07h00 GMT) et est disposée à mettre en place des couloirs humanitaires afin de permettre aux civils de quitter dans la journée la capitale ukrainienne Kiev et quatre autres villes du pays. De plus, des informations sur ces couloirs humanitaires depuis les villes suscitées sont transmises à la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Vereshchuk.
Et c’est certainement cet élément qui a rassuré l’Ukraine sur l’action des dits couloirs humanitaires au moment où le président Ukrainien dénonce l’abandon en plein vol de ses pseudo alliés dans une guerre qui oppose son pays à une grande puissance mondiale, la Russie. Sanctions diplomatiques, l’envoi d’équipements militaires et déploiement des troupes dans des pays frontaliers, toutes ses actions des occidentaux ont été jugées insuffisantes par le président de l’Ukraine Volodymyr Zelensky qui accuse les Européens de ne pas agir et réagir aux offensives russes.
