Alors que les enseignants du secondaire restent campés dans leur position à savoir poursuivre le mouvement de grève, ceux du supérieur disent entrer dans la danse dès le 02 Juin 2022.
La dernière sortie du syndicat national des enseignants du supérieur en abrégé SYNESS remonte à février 2021, période à laquelle ils appelaient à la grève professeur rappelle Wogaing Jeannette Fotso, membre du bureau exécutif du SYNESS. « Il faut rappeler qu’en février 2021, le SYNESS avait appelé les enseignants à la grève parce que leur prime de la modernisation de la recherche instituée par le chef de l’État n’était pas payée, ainsi que la dette académique. Cette dette qui portait sur les jurys de soutenances de Master et de thèse »
Le SYNESS invite le ministère de l’enseignement supérieur à prendre ses responsabilités. Comme revendications de ces derniers, le paiement des primes spéciales pour la modernisation de la recherche universitaire pour le compte de l’année 2020, le paiement de la 4eme tranche annuelle soit au total de 2,6 milliards de FCFA. Ceux qui s’attribuent désormais l’étiquette de laisser pour compte, exigent au près du gouvernement une amélioration de leur conditions de travail ; non sans s’empêcher de demander que toutes les revendications soient prises en compte.
«Le SYNESS réagis en soutien à la réalité qui est la leur, et demande simplement que toutes les revendications soient prises en compte. Que ce soit ceux du primaire, du secondaire et même ceux du supérieur, et c’est donc la raison pour laquelle le soir du 31 Mai 2022, si les revendications ne des enseignants du supérieur ne sont pas pris en compte et avec une échéance précises comme le stipule le communiqué, le 02 Juin, les enseignants du supérieur entreront simplement en grève pour revendiquer leurs droits », explique le professeur Wogaing Jeannette Fotso membre exécutif du SYNESS.
Tout compte fait, les attentes, que ce soit du côté des enseignants du primaire, du secondaire que du supérieur sont nombreuses.