L’Assemblée générale de l’ONU, qui élabore les politiques des Nations unies, réunit chaque année les 193 États membres à New York à partir de septembre pour une session ordinaire. Depuis 1945, un président de l’Assemblée générale (AG) est élu trois mois avant l’ouverture de cette réunion.
Il est choisi par les représentants de l’AG pour présider la séance plénière et les éventuelles séances extraordinaires réunies au cours de l’année qui suit. Ce rôle est bien distinct de celui du secrétaire général des Nations unies, plus haut fonctionnaire de l’instance élu pour un mandat de cinq ans. Le président de l’Assemblée générale des Nations unies est une personnalité qui exerce la fonction confiée par élection par les représentants de l’Assemblée générale des Nations unies pour une durée d’un an. Le président de l’Assemblée générale dirige les débats de la session ordinaire, qui commence en septembre, ainsi que des sessions spéciales et d’urgences spéciales de l’année suivante.
Le président de l’Assemblée générale préside un Bureau, composé de 21 vice-présidents et des présidents de six grandes commissions. Il a pour principales missions de coordonner les travaux entre les commissions et l’Assemblée plénière. Le président de l’Assemblée générale prononce un discours à l’ouverture et à la clôture de chaque séance plénière, il dirige les discussions, assure l’application du règlement ou encore donne la parole. Il peut également émettre des recommandations à l’Assemblée sur l’ordre du jour. Le président détient en outre le pouvoir de limiter le temps de parole ou le nombre d’intervention des représentants, et d’ajourner la séance. Il ne prend toutefois pas part aux votes.
En dehors de la tenue de la session ordinaire, le président de l’Assemblée organise des débats thématiques, en consultation avec les États membres, autour de questions précises. Conformément au Règlement intérieur de l’Assemblée générale, son (sa) le Président(e), ses Vice-Président(e)s et les président(e)s des grandes commissions sont élus au moins trois mois avant le début de la nouvelle session afin de renforcer encore la coordination et de faciliter la préparation des travaux entre les grandes commissions et entre celles-ci et la Plénière.