Au moins trente personnes ont été tuées lundi au Liban dans des raids aériens israéliens, selon des chiffres officiels.
Les frappes ont visé pour la première fois la région de Akkar, à l’extrême Nord du pays, près de la Syrie. Cette région était considérée comme un sanctuaire jusqu’à présent .
Le Hezbollah a intensifié ses tirs de roquettes et de missiles, couvrant une grande partie de la Galilée jusqu’à la périphérie de la ville d’Haïfa, à 40 km de la frontière. Plus de 250 roquettes et missiles lourds ont été tirés sur le Nord d’Israël, un record depuis le début de l’offensive terrestre israélienne le 1er octobre.
Des conséquences dévastatrices
Les raids aériens israéliens ont fait de nombreuses victimes parmi les habitants restés sur place malgré l’intensité des bombardements. Des dizaines de milliers d’habitants, au Liban comme en Israël, ont été contraints de quitter leur logement depuis le début des affrontements il y a plus d’un an.
Les perspectives d’un cessez-le-feu
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a évoqué des « progrès » en vue d’un cessez-le-feu au Liban, mais a conditionné cela au désarmement du Hezbollah et à son retrait de la frontière israélo-libanaise. Cependant, son collègue à la Défense, Israël Katz, a exclu tout cessez-le-feu avant la capitulation du Hezbollah.
Appel à la communauté internationale
Des organisations non gouvernementales, dont Human Rights Watch, appellent les États membres du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à convoquer d’urgence une session extraordinaire sur la situation au Liban pour établir un mécanisme d’enquête international sur les violations du droit humanitaire.