Plus d’une demi-heure d’échanges entre l’ambassadeur des Etats unis (Usa) au Cameroun, Christopher John Lamora, et le ministre de la communication(Mincom) René Emmanuel Sadi. À l’objet de leur conversation, le 02 juin dernier, la question de la liberté de la presse au Cameroun. « Nous avons échangé sur comment on peut travailler ensemble sur la presse. Après plusieurs années, nous avons pensé à partager notre petite touche d’expérience dans ce secteur-là avec le Cameroun qui est un pays frère», a confié l’ambassadeur au sortir de l’audience.
Au regard des sanctions souvent infligées à certains journalistes exerçant dans le secteur privé de la presse, du fait de leurs tons généralement jugés durs, tout convainc à croire que la problématique d’une liberté vraie de la presse au Cameroun reste pendante. Par ailleurs l’on a le cas Equinoxe télévision qui avait été mise en garde par le gouverneur de la région du Littoral.
Dans cette note de l’autorité administrative adressée au promoteur de la chaine de télévision suscitée, le 21 mars dernier, il est reproché audit media d’ « incitations répétées à la révolte populaire ». Outre cela, il y a parfois des journalistes menacés, lynchés, voire enlevés pour la simple raison que ceux-ci traitent d’un dossier sensible, mais, important. Cet engagement des Usa de travailler avec le Cameroun pour la liberté de la presse se présente quelques semaines, après la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse.