28 janvier 2025, 2:45 am

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Libye: Saïf al-Islam Kadhafi est candidat à la présidentielle de décembre.

Le fils de l’ancien dictateur libyen Mouammar Kadhafi a officiellement déposé sa candidature ce dimanche 14 novembre pour l’élection présidentielle libyenne prévue le 24 décembre prochain. Cette candidature du deuxième fils de Mouammar Kadhafi n’est pas une surprise tant Saïf al-Islam avait déjà fait part de ses intentions. Le « glaive de l’Islam », c’est ce que signifie son prénom, est officiellement de retour sur la scène politique libyenne.

Et si la Libye renouait avec les Kadhafi ? Saïf al-Islam, 49 ans, deuxième fils de Mouammar Kadhafi, a longtemps été présenté comme le successeur potentiel de l’ancien guide libyen, dont il jouait les émissaires à l’international. Dans une interview accordée au New York Times cet été, il faisait déjà part de ses ambitions politiques et de sa volonté de « restaurer l’unité perdue » de la Libye. Faisant l’incontestable constat d’un pays aujourd’hui « à genoux, sans argent et sans sécurité », Saïf al-Islam disqualifiait le mouvement de contestation de 2011 qui avait abouti à la chute et à l’assassinat de son père : selon lui, il ne s’agissait pas d’une « révolution » mais plutôt d’une « guerre civile » et de « jours sombres. »

Proche de la Russie, menace pour Haftar

Après la chute de son père en 2011 Saïf al-Islam tente de fuir le pays. Mais il est arrêté par une brigade révolutionnaire qui le retiendra prisonnier jusqu’en 2017. Tout en le protégeant, puisque ses ravisseurs refusent de le livrer à la justice libyenne, qui l’a condamné à mort en 2015, tout comme à la Cour pénale internationale, qui souhaite le juger pour « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité. » Une condamnation et un mandat d’arrêt qui n’ont apparemment pas empêché la Haute commission électorale libyenne de valider sa candidature.

Libéré en 2017, Seif al-Islam se faisait discret depuis. Pour mieux préparer son retour. Avec le soutien de la Russie, dont il est réputé proche, et au grand dam du Maréchal Haftar, dont il risque de fissurer le réseau d’alliances. 

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