Dans le cadre de la lutte énergique contre la corruption devenue endémique au Cameroun, l’État a mis sur pied plusieurs institutions. C’est par exemple le cas de l’ANIF, l’Agence d’investigation Financière. Ce service public de renseignement financier rattaché au Ministère des Finances œuvre au même titre que la Direction Générale des Impôts à l’éradication de ce fléau. Pourtant par médias interposés, certaines tentent depuis quelques temps de ternir l’image de ces structures étatiques réputées incorruptibles.
Créée par décret présidentiel N° 2005 du 31 mai 2005 portant organisation et fonctionnement de l’Agence Nationale d’investigation. Crée par décret présidentiel N° 2005 du 31 mai 2005 portant organisation et fonctionnement de l’Agence Nationale d’investigation Financière, l’ANIF a pour mission, la Lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Ce service public de renseignement financier rattaché au Ministère des Finances reçoit, traite et le cas échéant, transmet aux autorités judiciaires compétentes, tous renseignements propres à établir l’origine des sommes ou la nature des opérations faisant l’objet de la déclaration de soupçon au titre de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.
La CONAC salue l’engagement de l’ANIF dans la lutte contre la corruption.
Dans son rapport 2017, rendu public en décembre 2018, la commission nationale anti-corruption avait d’ailleurs révélé que l’État du Cameroun avait pu recouvrir, éviter de perdre ou alors empêcher le détournement d’une enveloppe globale de 375 milliards de francs CFA au cours de l’année 2017. Une prouesse résultant des efforts soutenus et concertés des institutions comme le tribunal criminel spécial, les services du conseil supérieur de l’État et la Chambre judiciaire de la Cour suprême et surtout de l’Anif, l’Agence Nationale d’investigation Financière.
Le Fisc lutte contre la corruption
Dans la même veine, le fisc, l’administration fiscale Cameroun sous l’impulsion de son directeur général Modeste Mopa Fatoing, réputé pour sa probité morale a initié des grandes réformes pour neutraliser un autre fléau tout aussi redoutable que les flux financiers illicites et devenu endémique : la corruption.
Arrivée à la tête de cette administration stratégique du pays en 2013, Modeste Mopa Fatoing, l’artificier du fisc a lancé plusieurs réformes, l’on peut citer par exemple la digitalisation des services qui a réduit au maximum le contact entre les agents du Fisc et les contribuables, limitant par ricochet ce que certains qualifiaient de « harcèlement fiscale ».
Une rencontre qui avait jadis fait le lit de la corruption.
En outre la création ou la réorganisation des structures spécialisées pour le suivi des petites et moyennes entreprises a également permis un suivi plus serré des entreprises. Une recherche effrénée des performances fiscales qui vaut aujourd’hui au Directeur Général des Impôts, Modeste Mopa Fatoing d’être traîné dans la gadoue par médias interposés. Heureusement que le peuple n’est plus dupe.