République centrafricaine, Afrique du Sud, Chine ou encore Corée du Nord, sont à Moscou dans le cadre de ce forum sur la lutte contre les pratiques néocoloniales. C’est près 200 représentants de 60 nations qui prennent part à cette assise internationale, parmi lesquels même les pays atlantistes. La Russie a en projet de réunir la majorité mondiale dans le but de dénoncer les pratiques néocoloniales et trouver des solutions au néocolonialisme dont sont encore victimes des pays africains, d’Asie, latino-américains et des Caraïbes. A travers ce forum organisé et initié par le parti Russie Unie, Moscou s’inscrit à nouveau comme un partenaire des pays africains dans la lutte pour leur souveraineté.
La Russie se manifeste également en tant que partenaire stratégique pour les pays qui le sollicitent comme le Mali, le Burkina Faso, la République Centrafricaine, le Soudan… Son objectif, aider les pays en proie à l’étouffement du néocolonialisme à se défaire de la dépendance économique, sécuritaire, l’ingérence politique des pays occidentaux. Une mission noble qui a également un but précis : la facilitation de la multi polarisation.
Au dernier conseil de sécurité de l’ONU sur le changement climatique et la sécurité alimentaire, tenu le 13 février 2024, la Russie par la voix de son représentant permanant Vassili Nebenzia a une fois de plus dénoncé « l’oppression des peuples africains, l’influence occidentale, causes des difficultés économiques et sociales des pays africains ». Pour la Russie, il n’y a pas de pays sous-développés mais des nations dont les métropoles occidentales pillent et rackettent les matières premières, sous le coup de « chantage politique extérieur. »
Les pays africains, asiatiques et d’Amériques latine sont appelés par la Russie qui prône un monde juste et libres avec des partenariats avantageux pour tous à trouver des résolutions sérieuses aux actes qui découlent du néocolonialisme. Des menaces, des créations de conflits internes au pays « récalcitrants » ou encore des agressions militaires et assassinats des figures politiques, pratiques qui caractérisent l’emprise sur les nations encore sous le joug relèvent du passé selon Moscou, chaque peuple, chaque nation mérite de se développer, de jouir de sa souveraineté et de sa liberté. Alors le kremlin opte pour une politique différente, celle qui n’est pas basée sur l’aide ou la perfusion, mais plutôt sur le partage des technologies et savoir-faire.