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Macky SALL ou le rêve d’un jeune ingénieur pour son pays

Un jour, un jeune ingénieur ne comprit pas pourquoi son dossier de bourses d’études en France devint introuvable alors qu’il avait déjà dit au revoir à sa famille venue l’accompagner pour son départ prochain. Il n’irait plus en France, il devait rester au Sénégal. Punition pour ses idées en déphasage total avec le régime de l’époque ? Erreur ou faute administrative banale comme savent ou peuvent en faire nos administrations publiques ? Un jour, peut-être, l’histoire le dira au peuple sénégalais.

Ce jeune homme humilié, devant et avec toute sa famille, décida de devenir le meilleur ingénieur de son pays, et de bâtir si bien son pays que la France elle-même, un jour, en deviendrait envieuse. En effet, c’est le travail des ingénieurs de bâtir, contre vents et marées.

Et, pas à pas, il a construit une carrière qui l’a conduite à la Présidence de la République, par une utilisation subtile d’un système qui existait avant sa naissance (il est né en 1961) et s’est consolidé sur plus de 50 ans. Son parcours ressemble à l’attitude d’un officier des forces spéciales en pleine opération sous couverture.

La présence militaire française à Dakar, la présence des entrepreneurs français à Dakar qui happe et détourne le capital sénégalais via le FCFA, l’utilisation officielle et administrative de la langue française alors que tout le peuple parle ou comprends le wolof à la différence du français que la moitié prend pour une curieuse étrangeté depuis 1830… tout cela, jamais questionné ni applaudi, a crû faire croire que le Sénégal était un acquis et l’homme juste un autre larbin de l’ordre.

En ingénieur méthodique et critique, il a réorganisé l’économie du pays, modernisé l’administration, libéré la justice, obtenu des informations minières substantielles, porté l’agriculture au plus haut, construit des infrastructures primées dans le monde, doté l’université et le système scolaire de moyens exceptionnels, soutenu solidement les PME et les TIC, mené des dialogues nationaux qui ont repris une ancienne tradition sénégalaise du débat familial et rapproché les hommes et les cœurs qui croient aux traditions africaines, pris position au niveau international contre le sexe contre-nature et la persistance de la domination du monde par un pôle dépassé, consulté plusieurs fois le Conseil Constitutionnel pour s’assurer de rester dans le droit chemin, le chemin droit et le chemin du droit.

Et bientôt, ce pays du Sahel, avec ses 17 millions de citoyens fiers, travailleurs, dignes et beaux, deviendra un pays pétrolier. La malédiction africaine ! Mais ! Cet homme veut en faire le Qatar ou le Dubaï de l’Afrique, pas une autre de ces républiques pétrolières d’Afrique centrale fauchées au Sahel…

Aujourd’hui, de nombreux spécialistes des relations internationales et du panafricanisme soupçonnent cette France envieuse du nouveau Sénégal pétrolier et ambitieux, furieuse de se voir éjecter inexorablement désormais du nouvel El Dorado en ces temps de disette du gaz en particulier en Europe, et inquiète de perdre définitivement le contrôle du Sénégal désormais mis sur l’orbite du développement économique, la fondation la plus sûre de la dignité et du bonheur d’un peuple, par le jeune ingénieur devenu homme d’Etat qui le porte au cœur : Macky Sall.

Après le mandat intangible de 2012 à 2019 et un premier quinquennat de 2019 à 2024, il est de nouveau en route pour « la marche du progrès et la victoire en 2024 » qui lui donnera un second quinquennat entre 2024 et 2029. Mais sur quoi se fonde – t – il pour croire que les Sénégalais lui feront à nouveau confiance et lui confieront à nouveau les clés du Palais de la République ? Nous voyons son bilan économique à ce jour, ses prises de positions sur la scène internationale pour défendre les traditions sénégalaises et son respect des lois.

Selon Idrissa Seck, un bilan économique exceptionnel de 2012 à 2022

Le Sénégal a fini l’année 2012 avec un PIB d’environ quatorze milliards de dollars US (13,86 milliards de dollars US exactement) grâce à une croissance de 4,0%. En 2022, le pays se situait au 19e rang africain, avec un PIB de 27,63 milliards de dollars US, pratiquement le double en 10 ans. Cette performance attire l’attention de tous les pays d’Afrique et du Sud pour le benchmarking, mais également celle des pays riches, soit pour y investir davantage comme c’est le cas des Emirats Arabes Unis ou de la Turquie, soit pour s’assurer que le Sénégal ne se délivre pas du « pré-carré » de la précarité sous contrôle français.

En 2012, le pays comptait 35 km d’autoroutes, il en comptera …578 km en 2026, soit près de 17 fois plus. Si l’on considère que chaque kilomètre d’autoroute génère en moyenne 50 emplois lors de sa construction, cela fait 27 150 emplois créés dans ce secteur de 2012 à 2026. Pendant la phase d’exploitation, les 543 km construit entre 2012 et 2026 permettent de créer 2 172 emplois permanents.

En 2012, le Sénégal avait un réseau routier bitumeux qui tournait autour de 4000 km de routes revêtues. Le Président Macky Sall a, en sept ans, entre 2012 et 2019, ajouté à ce linéaire de routes bitumées, 1875 km. Ça veut dire qu’en sept ans, un peu plus de 250 km de routes revêtues sont réalisés par année’’. A ce rythme, en 2029, aura bitumé entre 2019 et 2029, plus de 2 500 km supplémentaires au moins. Cela fera passer le réseau routier bitumé, hors autoroutes qui seront à 900 km, à près de 8 500 km de routes bitumées. Le Sénégal, est un pays en Afrique. La distance maximale la plus longue à partir de la pointe ouest (Dakar) à la pointe est du pays est (frontière avec le Mali) est de 1 061,69 km à vol d’oiseau et de 1 298,80 km par route.

Dans le domaine de la santé, le pays comptait 0,3 lit d’hôpital par habitant en 2008. Aujourd’hui, avec 40 établissements de santé dont 36 hospitaliers et 4 qui sont non hospitaliers (10 hôpitaux de niveaux 1, au niveau départemental, 15 hôpitaux de niveau 2, 11 hôpitaux de niveau 3), 102 centres de santé et 1415 postes de santé dans le secteur public, d’une part, et, d’autre part, dans le secteur privé, 2754 établissements (1225 structures dont 3 hôpitaux privés. 37 centres de santé, 118 cliniques et 443 cabinets paramédicaux), le pays en compte près de 1,5 par habitant aujourd’hui. Des efforts restent à faire pour atteindre le niveau du Japon qui est de 13 lits pour 1 000 habitants. Néanmoins, notons que cela fait cinq fois plus de lit d’hôpitaux entre 2008 et 2019. Avec les nouvelles inaugurations de quatre hôpitaux régionaux d’un coup, à savoir l’hôpital de Kaffrine, l’hôpital de Kédougou, l’hôpital de Touba et de Sédhiou pour un total de 750 lits avec un plateau technique de dernière génération, le pays décentralise l’expertise médicale de pointe qui a été longtemps confinée à Dakar. En effet, Dakar comptait déjà dès 2018, 28 médecins pour 100 000 habitants, alors que la moyenne nationale est de 17 médecins pour 100 000 habitants. Ces nouveaux hôpitaux vont donc déconcentrer l’expertise de pointe et la rendre disponible pour tous les sénégalais.

Pour que les chantiers avancent et que la santé soit de bonne qualité, les Sénégalais doivent bien manger et ne pas dépendre des importations des produits alimentaires. Le Sénégalais est le plus gros consommateur de riz en Afrique de l’Ouest. Qui ne connaît pas le fameux riz sénégalais qui s’est exporté dans toute l’Afrique et dans les plus grandes capitales européennes.

En 2012, le Sénégal produisait 600 000 tonnes de riz paddy. En 2022, il en a produit 1,4 millions de tonnes, soit 2,33 fois plus. Les efforts continuent dans le domaine général de l’agriculture avec un financement direct de 100 milliards de FCAF en 2023. L’objectif visé est la souveraineté alimentaire du Sénégal : il faut que le riz, le sorgho, le maïs, le manioc, les pastèques, ls légumes, etc. consommés au Sénégal soient produits sur place avec des capacités de stockage et de transformation qui limitent drastiquement les importations.

D’autres secteurs ont connu la même transformation structurelle, tournée vers l’émergence du Sénégal que résume le Plan Sénégal Emergent 2035.

Pour le Président sénégalais, ces performances sont à mettre à l’actif de tout son peuple pour sa compréhension fine de la marche du monde, qui a résulté en sacrifices, en patience, en détermination et en espoir à marcher avec lui pour l’émergence du Sénégal en 2035,  maintenant qu’il « est aujourd’hui passé d’un état d’indigence à un état d’émergence » selon son constant lors de son discours de décembre 2022. 

Cette dynamique n’a été possible qu’avec une vision de transformation structurelle de l’économie et du financement des fondations solides en matière d’infrastructures et de grands travaux, de modernisation de l’administration publique, de libération et de respect de la justice, de formation universitaire et professionnelle de qualité, de couverture de santé universelle, de souveraineté alimentaire via l’agriculture et l’élevage, de sécurité à travers une armée et une police professionnelles et bien équipées.

Nous avons examiné tour à tour, à titre illustratif, le ventre mou de l’Afrique actuelle que sont les secteurs des infrastructures et des grands travaux, la santé et la souveraineté alimentaire.

Un mot sur les ressources minières et l’électricité serait absolument important pour montrer les enjeux importants qui provoquent une certaine frilosité dans le pays en ce moment.

L’uranium, le gaz et le pétrole, l’or et les phosphates sont au cœur des risques et de l’opportunité d’une révolution de couleur qui a démarré depuis deux ans et devrait être étouffée dans l’œuf. En effet, l’uranium (Kedougou, en ces temps de crise énergétique mondiale et de frilosité en matière de non-prolifération nucléaire), le Gaz et le pétrole (Grande Tortue, Teranga, Yakaar et Sangomar, alors que la crise du gaz née de l’opération militaire spéciale Russe en Ukraine crée des ruptures d’approvisionnement), les phosphates (Taïba, alors que les Chefs d’Etat négocient la facilitation de la vente des engrais par les Russes et les Ukrainiens et que le monde se rue sur tous les fertilisants et engrais disponibles) et l’or (Tambacounda, Kédougou en ces temps de mutations monétaires mondiales), sont des enjeux mondiaux pour les moindres quantités disponibles. La guerre des nouveaux blocs aiguisent non seulement les besoins de consommation, mais aussi ceux de contrôle et de mise en réserve stratégique. C’est au cœur de ces enjeux que se trament la révolution de couleur qui pourrait bloquer l’émergence du pays dont le Président rappelle de plus en plus le respect des valeurs traditionnelles africaines et revendique un place accrue du continent dans les instances de décisions internationales.

L’audace de défendre les valeurs africaines et la place de l’Afrique sur la scène internationale

Deux moments reviennent toujours à l’esprit lorsque l’on pense au Sénégal et à son président actuel : le refus ferme de l’homosexualité sur le perron du Palais Présidentiel Sénégalais devant Barack Obama en 2013. Le peuple a d’ailleurs appelé quelques années plus tard, en 2022, à durcir la loi réprimant cette perversité inacceptable dans les traditions africaines.

Le Sénégal a également par la voix de son Président actuel, demandé et négocié une adhésion comme membre de plein droit du G20. En effet, avec un PIB cumulé supérieur à celui de beaucoup de membres de cette organisation et avec sa volonté d’unir sa voix au niveau international, le Sénégal a porté ce consensus africain lors de la Présidence de l’Union Africaine par le Président Macky Sall. Cette demande permettra de consolider l’attitude consensuelle entre les Chefs d’Etat africains, ce qui pourrait faire avancer l’intégration du continent.

Ces prises de position publique et d’autres sur la scène internationale ont pu susciter la décision de fomenter une révolution de couleur en instrumentalisant des acteurs locaux et avançant de viles accusations sans base juridique aucune. 

 Le respect absolu de la loi ou toujours recourir au Conseil Constitutionnel

Le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Son Excellence Aïssata Tall SALL,a  absolument clos le débat des épouvantails : le Président Macky Sall a « incontestablement » le droit de briguer un 2e quinquennat en 2024. Le refrain des médias occidentaux sur les prochaines élections présidentielles de 2024 au Sénégal qui ferait de sa candidature une candidature à un 3e mandat doit cesser car il ne sa base sur aucune loi du Sénégal, en tous cas pas sur la constitution du pays dont la lecture par le Conseil Constitutionnel est clair et simple.

Suivant sa lettre n° 0077 PR/CAB/MC.JUR du 14 janvier 2016, enregistrée au greffe du Conseil constitutionnel sous le numéro 1/C/2016 du 15 janvier 2016 et la décision du Conseil Constitutionnel subséquente qu’est la Décision n° 1-C-2016 du 12 février 2016 affaire n° 1-C-2016 : « Sur le plan juridique, le débat est tranché depuis longtemps » en sa faveur. Voilà pourquoi, selon Mme Tall, « incontestablement, oui », le Président Macky Sall peut être candidat aux élections de février 2024 pour briguer un 2e quinquennat.

Certes, la Constitution sénégalaise, après la révision de 2016, prévoit que la durée du mandat présidentiel est de cinq ans, et non plus sept, et que « nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs ». La décision du Conseil Constitutionnel évoquée supra stipule ;

« Article 3.- La disposition transitoire prévue à l’article 27 dans la rédaction que lui donne l’article 6 du projet et aux termes de laquelle, « Cette disposition s’applique au mandat en cours » doit être supprimée ; elle n’est conforme ni à l’esprit de la Constitution, ni à la pratique constitutionnelle, la loi nouvelle sur la durée du mandat du Président de la République ne pouvant s’appliquer au mandat en cours. ». Le « mandat en cours » était celui de 2012 à 2019. Le premier mandat de 05 ans allait donc de 2019 à 2024 et le second ira de 2024 à 2029.

Débat clos

Incontestablement, le Sénégal avance vers son émergence économique et politique. Celle-ci se fera avec des heurts, des conflits sociaux ; elle connaîtra des tentatives de déstabilisation et de révolutions de couleur comme celle qui a failli embraser le pays au début du mois de juin 2023, mais, inexorablement, comme le font le Président et le Gouvernement, en se fondant sur la loi que j’invite tout le monde à relire calmement pour protéger ce beau pays, ce pays dont les grandes traditions sont le dialogue, l’hospitalité et la tolérance, la teranga éternelle.

Voilà pourquoi le jeune ingénieur voulait construire l’économie du pays pour en faire la base de la consolidation de sa démocratie.  Son bilan économique robuste que nous constatons en 2023 le mènera sans doute à une victoire populaire nette en 2024 pour un 2e quinquennat. Ce sera le quinquennat qui anticipera l’émergence fixée en 2035.

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