Ce que l’on a observé dans la tradition de succession à la tête de l’état sénégalais, c’est que chaque président qui quitte le pouvoir, s’éloigne du pays pour quelques temps. Question de laisser les nouvelles autorités du pays prendre leurs marques en toute liberté dans un premier temps, mais aussi d’assurer la gestion de leurs différents programmes, sans l’ombre et l’influence de l’ancien chef de l’état.
Contrairement aux autres chefs d’état précédent, Macky sall l’Africain a choisi de déposer ses valises dans un pays africain, et non en Europe ou en Asie, ou encore aux Etats unis, des destinations qui lui sont pourtant acquises. L’ancien chef de l’Etat Sénégalais par cette décision donne encore la preuve de son attachement à L’Afrique pour laquelle il s’est donné une décennie à défendre les intérêts, à négocier des voies de développement, à en être le porte- parole.
Sauf que un an seulement après son départ de la magistrature suprême, les nouvelles autorités du pays dont Bassirou diomaye fayeet Ousmane sonko cherchent, fouillent et bêchent des éléments, des preuves pouvant étayer des accusations pour incriminer Mackysall,
La tâche est pourtant immense
Pourtant lors de la campagne présidentielle 2024 au Sénégal, on a assisté à assisté à des envolées propagandaires qui présenteraient un nouveau visage du Sénégal en quelques mois, et dans tous les domaines. Pourtant, s’il est vrai que Macky sall avait suffisamment mouillé le maillot pour transformer son pays, il est aussi évident que les nouveaux hommes forts de Dakar ont encore fort à faire. La construction d’un Etat est une œuvre titanesque qui ne permet pas de distraction. En combien de temps réussiront– ils le pari de réaliser toutes leurs promesses si l’heure est jusque-là à concocter des « preuves « pouvant clouer Macky sall ?
Harcèlement politique
En première analyse, c’est aisément que l’on conclue à un harcèlement politique masqué par la justice. Il est claire en effet qu’au moment où Macky sall quitte le pouvoir, il bénéficie encore de la totale confiance du peuple Sénégalais qui, n’eut été sa décision personnelle de céder le pouvoir, l’aurait encore voté. Cette popularité de Macky sall et sa tendance à rester proche de la maison laissent croire aux nouveaux dirigeants Sénégalais qu’il pourrait revenir à la prochaine présidentielle, et en revenant il va tout écraser sur son passage. Il est par conséquent prudent de le tenir à distance en lui collant le type d’étiquettes qui scelleront le divorce d’avec son peuple.
Atteinte à l’honneur
Ceux qui ont connu l’ancien chef de l’Etat Sénégalais savent à quel point il est jaloux de son honneur, de sa dignité et de ses valeurs. Ses adversaires savent que pour mieux l’atteindre, c’est là qu’il faut l’attaquer. Toute chose qui justifie cette cabale orchestrée sur des sujets sensibles tels que la gestion des biens publics. Il est clair que nos peuples sont sensibles à la question, et que ses ennemis saisiront ce bout pour déconstruire le capitalconfiance entre Macky sall et ceux qui font sa force. Plus grave encore, le président Mackysall a revêtu le manteau blanc de Pellerin des intérêts Africains. Par conséquent il bénéficie de la confiance de très hautes autorités mondiales. Un moyen simple de tuer cette crédibilité internationale est de salir son honneur et sa réputation, en le présentant comme tel. Sur l’échiquier mondial, les dirigeants Africains sont mal vus pour leur gestion. Lunivers politique est essentiellement manichéen. Il faut faire tout basculer pour sois, ou tout auréoler pour soi. Macky sall risque fort payer un tribu injuste, pour la simple perfidie politique, parce que ses ennemis ont peur de demain. Demain ça peut encore être lui, il faut l’éliminer politiquement. Il faut tout au moins obtenir son inéligibilé.
Sauf que Macky sall dans sa retraite paisible n’a peur de rien. « Je n’ai peur de rien concernant d’éventuelles poursuites ». Le mental d’acier forgé tout au long de la carrière politique est une véritable cuirasse contre ce type d’intempéries artificielles, qui mourront de leur propre mort.