Au Mali, une vingtaine de personnes ont été tuées dimanche 21 juillet dans le village de Dembo, commune de Dimbal, près de Bankass, dans le centre du Mali. En ce début d’hivernage, les travaux agricoles sont théoriquement intenses pour les semis et le lancement des cultures d’où la psychose des habitants qui craignent, lorsqu’ils partent aux champs, de ne pas en revenir vivant.
Le village de Dembo, commune de Dimbal, près de Bankass, dans le centre du Mali pleure ses morts. Une vingtaine de personnes ont été tuées dimanche 21 juillet dans ce village. Pas de revendication officielle, mais les sources locales attribuent toutes, l’attaque au Groupe de soutien à l’Islam et aux Musulmans, lié à al-Qaïda, qui impose sa loi dans de nombreux villages du secteur et mène des attaques récurrentes dans les autres.
Les nombreuses sources locales élus, représentants communautaires, chasseurs dozos, font état d’au moins 25 morts. Pour l’essentiel, il s’agit de villageois qui travaillaient dans leurs champs. Quatre des victimes sont des chasseurs traditionnels dozos qui s’efforcent, dans cette partie du pays, de défendre les habitants face aux jihadistes du Jnim.
Un autre village tout proche, Sogou Dorkoum, a également été attaqué dimanche après-midi. Aucune victime n’est à déplorer, mais des pillages ont été signalés, notamment d’animaux. En ce début d’hivernage, les travaux agricoles sont théoriquement intenses pour les semis et le lancement des cultures d’où la psychose des habitants qui craignent, lorsqu’ils partent aux champs, de ne pas en revenir vivant.