Encore un fakenews collé au ministère de la défense et de la sécurité du Mali. Après l’épisode de Tessit , aujourd’hui c’est la direction de l’information et des relations publiques de l’armée qui dément le communiqué circulant sur les réseaux attribué au ministre de la Sécurité et de la Protection civile relatif à l’attaque contre l’entreprise mobilisée dans le cadre des œuvres sociales de la présidence.
Selon la DIRPA, C’est l’œuvre des personnes animées de mauvaises intentions qui ont fait un faux communiqué au nom du ministre de la Sécurité et de la Protection civile relatif à l’attaque du 18 Avril 2023 contre l’entreprise mobilisée dans le cadre des œuvres sociales du Président de la Transition. Ce communiqué est loin d’être réel. Il est complètement un fake pour détourner la vigilance des citoyens.
Il faut s’en tenir uniquement au communiqué de l’Etat-major Général des Armées. L’information faisant état d’une attaque à Tessit avec un bilan de 17 soldats et 04 civils tués puis 09 autres soldats portés disparus est complètement erronée et relève de l’intox. L’Etat-major Général des Armées a rassuré la population que les FAMA n’ont nullement fait l’objet d’une quelconque attaque à Tessit. L’intox des forces obscurantistes ne passera pas pour apeurer la population et tous les fils d’Afrique assoiffés de justice.
Une intox qui s’est propagée au regard du passé de cette zone, voisine du Burkina Faso et du Niger, qui a été le théâtre d’affrontements entre djihadistes affiliés à l’Etat islamique et à Al-Qaida pour le contrôle des gisements d’or. Illustration, En mars 2021, trente-trois soldats de la relève de Tessit avaient été tués dans une embuscade revendiquée par l’EIGS. Dans cette zone parfois appelée le « Gourma malien » opèrent également des casques bleus de la mission de l’ONU au Mali.
En Août 2022 Quarante-deux soldats maliens ont été tués, dans le nord-est du Mali, près des frontières du Burkina Faso et du Niger, dans l’attaque la plus meurtrière attribuée à des djihadistes contre les forces maliennes depuis 2019, selon un bilan confirmé, par les autorités de transition au Mali. Le précédent bilan indiquait 17 soldats et 4 civils tués.