Fort est de constater que le départ de la Minusma au Mali continue de faire des remous. Dans ses traditionnelles critiques, l’ONG Human Rights Watch accuse l’armée malienne et les alliés russes et dans une moindre mesure, les groupes armés, d’avoir commis des atrocités contre les civils au Mali.
Selon HRW, l’armée malienne et ses alliés ont délibérément tué des civils lors d’une frappe et incendié au moins 100 maisons lors d’opérations militaires dans des villes et des villages du centre et du nord du Mali depuis le retrait de la mission de l’ONU, fin 2023, il faut le rappeler, après la demande de retrait des autorités maliennes.
Cependant, faut –il le rappeler ? La MINUSMA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali) a été déployée au Mali en 2013 pour aider à stabiliser le pays après l’intervention militaire française contre les terroristes.
Au cours de son mandat, la MINUSMA a été accusée de plusieurs crimes et atrocités commis au Mali, notamment :
Des Tirs contre des manifestants : le cas en 2019, des soldats de la MINUSMA ont ouvert le feu contre des manifestants à Bamako, faisant plusieurs blessés.
Des Exécutions extrajudiciaires, car Des rapports ont fait état d’exécutions extrajudiciaires de suspects par des soldats de la MINUSMA.
Des Viols et agressions sexuelles : En effet, des cas de viols et d’agressions sexuelles ont été signalés, impliquant des soldats de la MINUSMA.
Des Arrestations arbitraires menées par des soldats de la MINUSMA, sans motifs ni procédures légales.
Ou encore la Destruction de biens : Des soldats de la MINUSMA ont été accusés de détruire des biens, notamment des maisons et des véhicules, lors d’opérations militaires.
D’ailleurs, la MINUSMA avait reconnu certaines de ces allégations et avait promis d’enquêter et de prendre des mesures pour prévenir de telles violations à l’avenir. Rien à Signaler pour l’heure.
