Après avoir appris avec ferveur la fin des travaux de finalisation de l’avant-projet de la nouvelle constitution et la remise du document final au Président de la Transition, un point de presse s’est tenu le mardi 14 mars 2023, où le mouvement « Yerewolo debout sur les remparts » a dit prendre acte du contenu du document relatif à la nouvelle constitution qui, selon lui, a pris en compte les principales préoccupations exprimées après l’élaboration de l’avant-projet.
A travers le communique rendu public, yerewolo adresse ses vives félicitations à la commission pour sa diligence et l’énorme travail abattu en si peu de temps et prend acte du contenu du document qui, selon lui, a pris en compte les principales préoccupations exprimées après l’élaboration de l’avant-projet. yerewolo demande aux plus hautes autorités, avec ce léger report, d’emprunter les voies appropriées pour une meilleure communication et une large sensibilisation en associant toutes les couches de la société.
Enfin yerewolo, mouvement souverainiste, panafricaniste, dans son combat pour la souveraineté et l’honneur de la patrie, ne ménagera aucun effort pour que ce projet empreint des bases réelles de la refondation et des aspirations profondes du peuple, puisse avoir l’adhésion de la majorité des maliens. A titre de rappel, le projet de nouvelle constitution au Mali dévoilé en début mars a été passée au peigne fin par des observateurs avertis.
laïcite, langue nationale, pouvoir du président, fonctionnement de la nation, tels sont les points clés du document, qui jette les bases de la refondation de cet état. Pour certains, ce projet renferme des points déjà énumères par le passé. Le projet amende un avant-projet divulgué en octobre 2022 avec quelques changements notables. Mais pour d’autres, certaines dispositions proposées dans la nouvelle constitution du Mali sont sujettes à révision, mais auxquelles il est difficile d’apporter certaines rectifications.
C’est le président et non plus le premier ministre qui détermine la politique de la nation. Mais il peut aussi être destitue, il peut ordonner la mobilisation générale pour la participation des citoyens à la défense de la patrie lorsque la situation sécuritaire l’exige. C’est devant le président que le gouvernement sera responsable, et non plus devant l’assemblée nationale. L’initiative des lois revient au président, aux députes et aux sénateurs, et non plus au gouvernement et a l’assemble nationale. Les maliens de l’étranger pourront prendre part à l’élection des députes.