Après l’annonce de la reprise de Kidal par les FAMA, les populations n’ont pas caché leur joie. Par milliers, elles se sont ruées vers le monument de l’indépendance situé au cœur de la capitale malienne. Une victoire historique qui arrive juste quelques temps après le départ des troupes françaises et Onusiennes dont le résultat était jusque-là jugé mitigé.
C’est en plein cœur de la capitale malienne précisément aux pieds du monument de l’indépendance que les populations se sont retrouvés après l’annonce à la télévision nationale de la reprise par l’armée de la ville septentrionale des mains des groupes rebelles séparatistes à dominante Touareg au nord du pays.
Présenté comme symbole de la lutte anti, terroriste dans le Sahel, la ville de Kidal était depuis onze ans encerclée par des groupes armés réclamant leur indépendance. Juin 2015, un accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger avait été signé par le gouvernement et les rebelles.
Trois ans plutôt en 2012, les Nations Unies avaient décidé d’une mission multidimensionnelle baptisée MINUSMA. Composée de 12 à 15 mille hommes, ses derniers avaient donc pris leur base à Kidal. Seulement, après dix ans de résultats décevants, les autorités maliennes de transition après le coup de force ayant fait tomber IBK, ont exigé le départ des forces françaises puis, Onusiennes.
Après le départ de la MINUSMA à Kidal, son emprise avait rapidement été occupée par les rebelles et l’armée malienne a immédiatement dépêché un important convoi pour la libération de la ville. A ce jour, c’est Mission accomplie.
