Le Directeur des organisations internationales, l’ambassadeur Mamou Diallo et le Colonel Souleymane Dembélé de la Direction des relations publiques de l’Armée (Dirpa), se sont adressés à la presse dans le but d’apporter des éclaircis aussi bien sur le retrait de la MINUSMA que sur un éventuel regain des terroristes dans les zones de Ber et Tombouctou.
A l’aune des déclarations des deux personnalités, le Mali est satisfait du départ en cours de la force Onusienne, notamment de la première phase qui s’est achevée le 31 Août dernier qui concernait les sites d’Ogossagou, de Ber, Ménaka et de Goundam. La deuxième phase quant à elle démarre le 15 septembre pour s’achever le 31 décembre à Kidal, Tessalit, Ansongo et Douentza. Elle sera suivie d’une phase de liquidation.
L’aspect juridique n’a pas échappé aux deux camps, puisqu’ils se sont mis d’accord pour l’adoption de certificat de remise de sites, de biens et d’équipements ayant déjà servi. Concernant l’impact socio-économique sur les employés locaux, le processus sur la dette des employés est en cours d’application.
Le colonel Dembélé se félicite de la reprise de Ber et la protection de Tombouctou
« Actuellement les forces armées maliennes rayonnent à Ber et dans les alentours, même si des terroristes ont voulu infiltrer les forces, malgré les poses d’engins explosifs et harcèlements par des tirs, on s’est battu et on a pris possession de Ber dimanche aux alentours de 8H30 du matin ». L’Armée malienne a annoncé la neutralisation de plus de 100 terroristes entre Ber et Tombouctou, contrairement au narratifs des médias étrangers locaux.
« Il n’y a pas de blocus à Tombouctou », selon le colonel Dembélé il s’agit de manipulation de médias qui se font le relai des terroristes en engraissant la psychose dans l’esprit des populations. Et pourtant ils sont en position de faiblesse après les multiples ripostes et frappes anticipées des Famas. En ce qui concerne Kidal et l’Accord d’Alger, le Dirpa rassure que les Forces armées suivent le canevas pour le respect de cet accord mais ne saurait souscrire à une escalade violente.
Après le retrait de la force onusienne, des unités de garde resteront tout de même sur le territoire malien pour la surveillance des matériels de camps notamment ceux de Mopti, Gao et Bamako.