Le Mali poursuit sa coopération avec la Russie dans le domaine militaire. Il est satisfait du matériel militaire russe, selon Choguel Kokalla Maïga, Premier ministre du gouvernement malien de transition. Les fournitures russes ont permis au Mali de faire face aux terroristes. Une preuve inéluctable que la peur a changé de camp, raison pour laquelle Bamako est reconnaissant envers Moscou pour son aide militaire.
Partenaires historiques, les deux États envisagent de reprendre les contacts intenses qu’ils avaient entretenus à l’époque soviétique. Pour le chef du gouvernement de transition, la Russie continue de fournir au Mali du matériel militaire et le pays en est totalement satisfait. Désormais au mali, La peur a changé de camp. Ce ne sont plus les terroristes qui font peur aux Maliens, c’est l’armée malienne et les Maliens qui font peur aux terroristes. C’est le plus important, et la coopération va continuer.
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov avait précédemment annoncé que la Russie avait envoyé au Mali, le 19 janvier, un gros lot de matériel aérien. En novembre 2021, la Russie avait remis au pays quatre hélicoptères de transport Mi-171. En août 2022, le Mali a reçu de Moscou plusieurs avions et hélicoptères, à savoir des avions d’entraînement militaire L-39 et des appareils d’attaque au sol Su-25 ainsi que des hélicoptères d’attaque de type Mi-24P et Mi-8. M.Maïga a souligné que la Russie est un partenaire historique du Mali.
D’après Choguel Kokalla Maïga, la coopération avec la Russie dans tous les domaines stratégiques est constructive, y compris sur l’approvisionnement du pays en blé, en engrais et en produits pétroliers. Les questions politiques en la matière ont été réglées, il ne reste que des questions techniques. Sur certains produits, la Russie « a fait une diminution de 20% dès le depart », comprenant bien les problèmes du Mali. Les réductions pourraient même être encore plus importantes « pour renforcer nos relations ». Il se dit rassuré car il y aura une nouvelle dynamique, précisant qu’en outre, la Russie avait multiplié par trois ou quatre le nombre de bourses qu’elle allait donner à l’État du Mali.