Les musulmans célèbrent ce samedi 9 juillet la fête de la Tabaski, lors de laquelle un mouton est égorgé. L’un des rituels les plus importants de la religion musulmane, qui symbolise la soumission des hommes à Dieu. Mais au Mali et au Tchad, de nombreuses familles peinent à acheter leur mouton en raison de prix plus élevés que jamais.
Calculer, angoisser, voire s’endetter pour payer un mouton. Au Mali, le problème se pose à chaque Tabaski mais cette année, les prix se sont littéralement envolés. Parmi les causes principales, l’insécurité et l’impact des sanctions économiques que la Cédéao a infligé de début janvier jusqu’à dimanche dernier. Actuellement dans le pays, on peut acheter un mouton entre 90 000 et 95 000 francs CFA. Ce qui est beaucoup plus que d’habitude.
Au Tchad aussi, l’ambiance n’est pas tout à fait à la fête. Et pour cause : les prix des moutons ont explosé par rapport à l’année dernière, ce qui rend l’achat du mouton difficile pour certaines familles de la capitale. Entre économie, cotisations entre voisins et stratégies pour payer moins cher, les N’Djamenois négocient fort leur prix au marché.