2 septembre 2025, 5:25 pm

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Mali – Tentative de coup d’État: Qui tire les ficelles dans l’ombre ?

La nuit de dimanche à lundi a été très mouvementée du côté de l’aéroport Modibo Keïta de Bamako. Où plus d’une quarantaine de soldats ivoiriens ont été arrêtés. Soupçonnés de tentative de coup d’État selon des sources non officielles, la rédaction de FOR YOU MÉDIA s’interroge sur cet incident qui arrive quelques jours seulement après la levée des sanctions de la Cédéao. Qui tire les ficelles ?

Plusieurs geostratèges ont mis en garde les autorités maliennes, quant au renforcement des mesures sécuritaires, surtout en cette période de levée des sanctions infligées au pays d’Assimi Goïta par la Cédéao en début d’année. Visiblement, le message n’est pas tombé dans les oreilles de sourds. D’autant plus qu’une cinquantaine de soldats ivoiriens ont été arrêtés dans la nuit de dimanche à lundi à l’aéroport international Modibo Keïta de Bamako.

Selon des sources non officielles, ces militaires seraient soupçonnés de préparer un coup d’état contre les dirigeants de la transition malienne. Conduits à bord de deux cars dans une caserne de la capitale, ces soldats ont été interrogés par les services de renseignements maliens. Dans la foulée Les accusés se sont fait passés pour une partie d’un contingent de Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). Une version balayée en brèche selon les autorités maliennes car, ces soldats ivoiriens n’auraient présenté des papiers attestant de leur mission en terre malienne. Une logique qui fait émerger l’idée d’une tentative de coup d’état. La grande question étant bien évidemment celle de savoir à qui aurait profité ce crime ? Pourquoi des soldats ivoiriens ?

De mémoire d’homme, les positions tranchées du pouvoir d’Abidjan  contre le locataire du palais de Koulouba dans les instances décisionnelles de la Cédéao sont encore fraîches. On se souvient aussi de l’enregistrement audio de près de cinq minutes présenté le 11 février dernier comme une conversation téléphonique entre le chef de l’État ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, et le Malien Boubou Cissé, qui fut Premier ministre sous Ibrahim Boubacar Keïta (IBK). On y entendait les interlocuteurs échanger sur l’impact des sanctions de la Cédéao sur l’économie malienne et sur les finances publiques. Les deux hommes discutaient en des termes peu flatteurs de la capacité des dirigeants de transition à tenir, ou encore de leurs attentes d’aide de la Russie, jugées pour le moins naïves.

Mais plus loin, on revoit encore Emmanuel Macron, le président français, intimant des ordres à son homologue ghaneen Nana Akufo Addo alors président en exercice de la Cédéao, de prendre de sanctions sévères contre le Mali. La communication officielle du Gouvernement Malien loin d’être une simple injonction sonne donc comme une réponse efficace vis à vis de ceux qui par leurs initiatives maladroites tentent sans réussir de renverser un pouvoir qui jouit pourtant d’une légitimité certaine.

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