C’est tout le sens de la conférence de presse donnée le 22 novembre, par la Chambre Nationale des Consommateurs du Cameroun (CNACOC) à l’effet d’attirer l’attention du public consommateur.
La conférence de presse s’est tenue en présence des autorités de la douane, l’Anor et bien d’autres de l’administration représentés à Douala. L’état des lieux du secteur de la commercialisation des laits au Cameroun n’affiche pas fière allure.
Sont pointés du doigt après une série d’investigations, des plaintes reçues des consommateurs ainsi qu’une surveillance du marché national par la CNACOC, les produits lactés sous l’étiquetage d’importés qui comportent des traductions françaises et anglaises antinomiques et dolosives sous l’appellation « lait concentré sucré » d’une part et d’autre part « sweetened milk ». « Ce n’est donc juste que du lait sucré sur l’emballage et dans les spots publicitaires et non dans le contenant ou le produit en lui-même.
Ce qui constitue non seulement une publicité mensongère mais aussi une pratique de commerce illicite et frauduleux », tire Calvin Nya, président de la CNACOC. Ces produits lactés présents sur le tissu économique local et qui ne répondent pas à la norme 04 Rev. 1 de 2008 pour les laits concentrés sucrés sont au nombre de 23 répertoriés par la Chambre Nationale des Consommateurs du Cameroun.
La CNACOC par son président, Calvin Nya, prie donc ainsi les importateurs “scrupuleux” et “véreux” à se conformer à la norme. « Le Cameroun est un pays de droit. La bataille continue », termine-t-il.