Les dégâts du séisme qui a touché le Maroc il y a un an, en septembre 2023, sont toujours très visibles dans la région du Haut-Atlas, fortement touchée, où la reconstruction prend beaucoup de temps et les aides tardent à arriver. Alors que nombre de sinistrés vivent toujours dans une immense précarité, la question de la reconstruction des 50 000 habitations dévastées par le séisme suscitent impatiences et interrogations.
Un an après le violent séisme qui frappait le Maroc et tuait près de 3.000 personnes, le 8 septembre 2023, la reconstruction prend du temps. Si près de 58.000 rescapés ont perçu la première des quatre tranches de l’aide publique, qui peut aller jusqu’à 140.000 dirhams (environ 13.000 euros), seules 939 familles ont perçu la dernière.
Les autorités ont délivré plus de 55.000 autorisations de reconstruction, mais seules 1.000 habitations ont été achevées, a indiqué le gouvernement cette semaine, incitant les rescapés à « accélérer leurs travaux, afin de pouvoir bénéficier » de la totalité des aides financières.
Celles-ci sont notamment conditionnées par l’obtention de permis de construire, la réalisation d’études techniques et la validation par un maître d’œuvre des étapes clés de la construction pour veiller à sa conformité.