Jour de larmes en Algérie, commémoration d’un massacre qui a marqué l’histoire algérienne. A setif, à Guelma et à Kherrata, des manifestations indépendantistes et anticolonialistes avaient éclaté après qu’un manifestant algérien ait brandi le drapeau algérien en signe de protestation ; celles-ci avaient par la suite été violemment réprimés dans le sang, faisant une quinzaine de milliers de morts. L’opinion algérienne, s’est accordée à qualifier ces actes d’horreur de « massacre colonial ».
Une trentaine de députés, sénateurs et officiels français participent depuis ce 8 mai à Alger à la commémorer du massacre de 1945. Et pour les hôtes, La France ET l’Algérie sont dans une reconnaissance mutuelle du 8 mai 1945, ainsi consolider la solidarité entre les deux peuples dans cet évènement douloureux de leur histoire. Pourtant, les relations entre les deux pays, sont de nouveau à la phase de : je t’aime, moi non plus. La délégation déployée se rendra dans les zones de l’Est du pays affligées en 1945 par la répression sanglante.
La Commémoration de ce 80e anniversaire du massacre colonial est bel et bien l’occasion pour Paris de jouer sa carte du rapprochement avec Alger à l’aune de crispations diplomatique qui avait pris forme un mois auparavant. Les élus français comptent bien durant leur séjourî ayant débuté le 7 mai dernier, sauver au moins les meubles et plus dans la relation franco-algérienne, alors que l’exécutif en place tangue soit sur son 5566soutien à la marocanité du Sahara et les rapports franco-marocains, soit sur sa relation avec Alger dont le rapprochement se faisait déjà ressentir plus fort durant la brouille sécuritaire Mali-Algerie. Alors que l’ambassadeur de France à Alger est à Paris depuis le 15 avril 2025, le chef de la diplomatie français décrit « une situation bloquée » entre les deux pays. Pour rappel, à la mi-avril, le Président français avait décidé d’expulser douze agents servant dans le réseau consulaire et diplomatique algérien en France, des représailles à des dérives diplomatiques algériennes selon Paris. La passe d’arme avait fini par aboutir à une cassure importante, que tentent malheureusement de réparer les élus en mission, tandis que le gouvernement français continue de tenir Alger responsable de la difficulté qui existe dans les rapports Algérie – France.
