Durant cette période de travaux, en assurant que ces efforts contribueront à un meilleur aménagement urbain pour tous.
Le ministère de l’Habitat et du Développement urbain (Mindhu) a entrepris des travaux d’assainissement et de réhabilitation des voiries au Rond-point Nlongkak, au carrefour Bata Nlongkak, et sur l’axe Rond-point Nlongkak-Marché Nkoleton-Bata à Yaoundé. Ces travaux, qui ont débuté le 16 juillet 2024 et se poursuivront jusqu’au 31 août 2024, visent à améliorer les conditions de mobilité dans le centre-ville avant la prochaine rentrée scolaire. La ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu), Célestine Ketcha Courtès, a informé l’Assemblée nationale le 4 juillet que le gouvernement a pu rassembler 4,6 milliards de FCFA pour traiter les nids de poule à Yaoundé.
Cependant, cette somme est bien en deçà des 13 milliards de FCFA estimés nécessaires en 2022 par les autorités locales. Malgré cela, la ministre a souligné que ce montant représente une augmentation significative par rapport aux 1,5 milliard de FCFA alloués l’année précédente. Célestine Ketcha Courtès a expliqué aux députés que l’entretien des routes est coûteux, surtout lorsque celles-ci sont vieillissantes et n’ont pas été correctement réhabilitées. Elle a précisé que pour éviter que de petits nids de poule ne se transforment en véritables cratères, les routes en béton bitumineux nécessitent des réparations régulières tous les cinq ans.
Le 26 octobre 2023 au cours d’une réunion de crise, le Premier ministre Joseph Dion Ngute interpellait le ministre de l’Habitat et du Développement urbain, le maire de la ville et les maires d’arrondissement, sur le visage disgracieux que présente la capitale, notamment à travers ses routes, avant d’instruire des actions rapides de réparation.
En réalité, le chef du gouvernement lui-même habitant de Yaoundé évidemment, ne faisait que joindre sa voix à celles des populations qui depuis le début de la saison des pluies, sont les victimes directes de l’état de dégradation avancée des routes de la ville. Les réseaux sociaux, comme à leur habitude, en avaient déjà fait un grand ramdam, en relayant à leur manière, les complaintes des Yaoundéens, spectateurs impuissants et souffre-douleurs de cette situation difficile. Pour ceux qui vivent dans la capitale, pas besoin d’un dessin. Comme par un effet boule de neige, les nids-de-poule semblent avoir subitement pris le contrôle de la plupart des rues.
Pratiquement aucune partie de la ville n’est épargnée, pas même le centre-ville, où des trous parsèment les axes les plus emblématiques. La circulation est devenue plus lente, plus pénible, avec des bouchons plus réguliers, causés par les acrobaties des automobilistes essayant d’esquiver les nids-de-poule, en plus des causes habituelles (incivisme, insuffisance des voies alternatives, parc automobile grandissant, poussée démographique…) Exemple : si vous aviez l’habitude de quitter votre domicile le matin à 6h30, vous avez intérêt désormais à partir 10 à 15 minutes plus tôt, pour faire avec le ralentissement imposé par les trous sur la chaussée.