Si la production sur le site de Madaouela ne commence pas avant le 3 juillet prochain, le gouvernement du Niger risque de prendre cette décision.
« GoviEx s’engage à explorer toutes les options viables afin d’assurer les meilleurs résultats pour la société et toutes ses parties prenantes. Parallèlement aux discussions avec le gouvernement, GoviEx est en pourparlers avec des tiers concernant des investissements potentiels pour accélérer le développement du projet », indique le groupe canadien.
D’après l’article 39 du code minier nigérien, le titulaire d’un permis pour grande exploitation « est tenu de commencer les travaux de développement et de mise en exploitation du gisement dans un délai de deux ans ».
Pourtant, GoviEx le groupe canadien, dispose d’un permis minier valable 20 ans sur le projet Madaouela depuis 2015. Ainsi, le retard dans l’entrée en production du gisement pourrait expliquer la décision de Niamey.
Alors que le gouvernement détient des intérêts minoritaires dans les projets d’uranium, notamment 20 % dans celui de Madaouela, ce métal est le premier produit d’exportation d’un secteur extractif au Niger, qui représentait 7,6% du PIB et 6,52% des recettes de l’État en 2020.