L’État nigérien ambitionne, en plus de la raffinerie de Zinder de lancer la construction d’une nouvelle raffinerie et d’un complexe pétrochimique dans la région de Dosso. D’une capacité minimum de 100.000 barils par jour, ces nouvelles installations, prévues pour entrer en activité fin 2025 visent à accroître la production pétrolière du pays.
Le Niger se prépare, à construire une nouvelle raffinerie et un complexe pétrochimique dans la région de Dosso. Le ministre du pétrole, Barké bako Maman Moustapha a procédé le 7 mai dernier au lancement des travaux du Comité technique chargé du suivi du processus. Ce Comité composé d’une vingtaine de Membres aura pour mission de piloter les différentes étapes du projet, depuis la sélection des partenaires stratégiques jusqu’aux négociations de contrats.
Selon le Ministre Barké Bako Maman, l’objectif est de démarrer les activités de la raffinerie en 2025, soit dans 18 mois. « Ce qui reste à faire aujourd’hui ce sont la sélection des partenaires stratégiques et le démarrage des travaux » a-t-il précisé.
La raffinerie de Dosso aura une capacité de 100.000 barils par jour. Elle sera mise en place de manière modulaire afin d’accélérer le processus de construction. Une étude de faisabilité à d’ores et déjà été réalisée par les services compétents du Niger.
Ce projet d’envergure permettra au Niger de renforcer son indépendance énergétique et de générer des revenus importants grâce l’exportation de produits pétroliers. Il contribuera également à la création d’emplois et à la stimulation de la croissance économique dans la région de Dosso et dans l’ensemble du pays.