L’OMC, en crise notamment à cause des assauts répétés de l’administration Trump, a jusqu’à présent été toujours dirigée par des hommes. Économiste chevronnée Ngozi Okonjo-Iweala est l’une des femmes les plus puissantes du Nigeria, à 66 ans, c’est l’une des deux candidates encore en lice pour être la prochaine directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Elle affrontera la Sud-Coréenne Yoo Myung-hee.
L’OMC, qui est en crise notamment à cause des assauts répétés de l’administration Trump, a jusqu’à présent été toujours dirigée par des hommes. Les deux femmes avaient eu un soutien de poids en début de semaine de la part de l’Union européenne. Mme Ngozi Okonjo-Iweala, 66 ans, a été la première femme de son pays à avoir dirigé les ministères des Finances et des Affaires étrangères
Le prochain directeur général de l’Organisation mondiale du commerce sera donc une femme. L’organisation a dévoilé, ce 8 octobre, à Genève, le nom des deux candidates toujours en lice pour succéder au Brésilien Roberto Azevêdo, qui a quitté ses fonctions le 31 août.
Deux fois ministre des finances et cheffe de la diplomatie du Nigeria durant deux mois, Mme Okonjo-Iweala a commencé sa carrière à la Banque mondiale en 1982, où elle a travaillé pendant vingt-cinq ans. En 2012, elle échoue à devenir la présidente de cette institution financière face à l’Américano-Coréen Jim Yong Kim.
Mme Okonjo-Iweala est née en 1954 à Ogwashi Ukwu, dans l’Etat fédéral côtier du Delta, dans le sud du Nigeria. Son père est un chef traditionnel elle a passé la majorité de sa vie aux Etats-Unis, où elle a étudié dans deux universités prestigieuses, le Massachusetts Institute of Technology (MIT) et Harvard.
Si les statuts de l’OMC ne prévoient pas de rotation géographique pour le directeur général, des voix s’élèvent pour dire que c’est au tour d’un Africain ou d’une Africaine d’occuper le poste. Depuis sa création en 1995, l’OMC a été dirigée par six hommes : trois Européens, un Néo-zélandais, un Thaïlandais et un Brésilien.