Le Nigéria a annoncé le 19 novembre, par la voix du ministre de l’intérieur, la libération de 4.000 détenus, principalement ceux dont les amendes n’excèdent pas 1 millions de Nairas. Cette action intervient dans le processus de désengorgement des établissements pénitentiaires dont le taux de surpopulation est de 147% selon les nations unies.
4000, c’est le nombre de prisonniers libérés le 19 novembre. L’annonce a été faite par le ministre de l’intérieur, Olubunmi Tunji-Ojo le 19 novembre. « Nous avons annoncé la libération de 4.068 prisonniers (…) détenus en raison de leur incapacité à payer leurs amendes », a déclaré le ministre sur le réseau social X après sa visite au centre de détention de Kuje, près d’Abuja.
Cette action marque le début du processus de désengorgement des établissements pénitentiaires, initié par le président de la république Bola Tinubu, qui voudrait impulser une nouvelle dynamique au sein de l’administration pénitentiaire et la gestion des prisonniers. Ceci fait suite à un rapport des Nations unies qui fait état d’un taux de surpopulation carcérale de 147 % dû au recours excessif à la détention provisoire. Souvent, les détenus patientent de nombreuses années avant d’être jugés.
Le porte-parole du ministre de l’intérieur a toutefois spécifié la catégorie de détenus concernés par cette remise en liberté. Elle ne concerne que ceux dont les amendes ne dépassent pas 1 million de nairas. C’est donc un total d’amendes de 585 millions de nairas que le ministre Olubunmi Tunji-Ojo a annulé.